La crainte du déclin
- Heureux dans leur sphère privée et dans leur cadre de vie, les Bourguignons-Francs-Comtois se distinguent par leur pessimisme le plus élevé de toutes les régions métropolitaines (ex æquo avec les habitants du Centre-Val de Loire) : 44% (+5) se déclarent plus pessimistes pour l’avenir de l’endroit où ils vivent, 52% (+8) pour l’avenir de leur région, et 72% (+2) pour l’avenir de la société française. 52% (=) considèrent que leurs parents vivaient mieux quand ils avaient leur âge et 44% (-1) que leurs enfants vivront moins bien qu’eux.
- Ils sont moins nombreux que dans la plupart des régions à considérer qu’ils vivent dans un endroit qui va bien : 55% (-4). 53% (+9) ont l’impression que lorsque les commerces de proximité ferment, ils ne trouvent pas facilement un nouveau propriétaire, 51% (+7) estiment qu’il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui se créent là où ils vivent. Dans ces conditions, 57% (+3) considèrent qu’il est de plus en plus difficile de trouver un emploi.
- Seulement 38% (-13, avant-dernière région) d’entre eux considèrent que le lieu où ils habitent attirent de nouveaux habitants, et c’est la région, ex æquo avec le Centre-Val de Loire, où il y a le plus de personnes qui estiment que les jeunes doivent s’éloigner de chez eux pour réussir leur vie professionnelle (70%, +9).
Il y a une certaine contradiction entre le résultat qui montre des gens « heureux », et les autres éléments qui les disent pessimistes sur l’avenir !
Il serait intéressant d’avoir plus de détails sur la structure de l’échantillon : tranches d’age, situation de travail, mode de vie (couple,célibataires....)
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