AccueilExpressions par Montaigne[Le monde de Trump] - "Le piège des États serait d’oublier leurs facteurs de vulnérabilité internes"La plateforme de débats et d’actualités de l’Institut Montaigne États-Unis et amériques30/09/2025ImprimerPARTAGER[Le monde de Trump] - "Le piège des États serait d’oublier leurs facteurs de vulnérabilité internes"Auteur Michel Duclos Expert Résident, Conseiller spécial - Géopolitique et Diplomatie Auteur Soli Özel Expert Associé - Relations Internationales et Turquie Découvreznotre série Le Monde de TrumpDans un épilogue provisoire, Soli Özel réalise une première projection en 3D du monde de Trump, tel qu’il ressort des cartographies dessinées par cette première salve de dix entretiens. Trois leçons en ressortent. Un, la brutalité de Trump passe mieux qu’on ne pourrait le penser vu d’Europe.. Deux : le style et la politique intérieure de Trump heurtent de plein fouet ses buts stratégiques. Trois : il n'y aura pas de réponse efficace aux défis que pose le trumpisme si les autres États, et notamment les puissances moyennes, ne surmontent pas leurs vulnérabilités systémiques.MICHEL DUCLOS - Quelles premières conclusions peut-on tirer du "monde de Trump" tel que nous l’avons exploré ensemble à travers nos différents entretiens ?SOLI ÖZEL - Ces dix entretiens ont donné l’occasion à nos interlocuteurs d’exposer des visions qui diffèrent parfois du sentiment d’indignation européen. Je m’arrêterai tout particulièrement sur les deux Américains : ils ont fait passer la réflexion "de l’autre côté du miroir". Tous les deux, et avec brio, ont livré une analyse forte de la politique américaine passée sous pavillon trumpien. Ils partagent un postulat : les actions du président Trump s’appuient sur une rationalité structurelle relative à l’ordre international. La tâche de l’analyste consisterait à faire émerger cette rationalité latente.L’un s’efforce d’inscrire les choix du président MAGA dans la grande lignée de la tradition politique américaine - celle des héritiers du Président Jackson, notamment -, l’autre s’est attaché à montrer que Trump, comme n’importe quel chef d’État, réagissait à des contraintes géopolitiques et économiques et que sa guerre commerciale répondait à une stricte logique d’intérêts. Le monde libéral, fondé sur des règles vieilles de l’après-Guerre, ne serait plus utile aux États-Unis d’Amérique. Le pays, et cela ne dépend pas de Donald Trump, devait finir l’accepter : il était la dupe d’un rapport qualité-prix déloyal, le mécène d’institutions multilatérales inutiles, le client d’un système devenu trop coûteux. Partant de là, aussi bien les thuriféraires que les pourfendeurs du style Trump devraient se ranger à l’évidence : la politique étrangère du président est la bonne. Mais, et c'est là que réside le problème, nos deux Américains ont évité d’aborder un sujet délicat : celui de la compatibilité entre les objectifs de la politique étrangère américaine révisionniste, voire révolutionnaire, de Trump et l'approche destructrice qu'il a adoptée en politique intérieure. Cette dernière - attaque contre les institutions, les départements de l'État américain, une attitude anti-scientifique, l'effort visant à rendre les universités soumises et idéologiquement conformes à un programme de droite, à restreindre la liberté d'expression dans les médias et à mobiliser le pouvoir judiciaire contre les ennemis désignés par le pouvoir - ainsi que le style offensif de sa politique étrangère, compromettent l'objectif de changer l'ordre mondial tout en maintenant les États-Unis au sommet. L’agenda Project 2025 de l’Heritage Foundation que nous voyons se mettre en œuvre fragilise le pays. Et cela, avec la nomination de responsables gouvernementaux qui placent la loyauté et le revanchisme au-dessus de la compétence dans la gestion des affaires de l’État. Un tel oubli, chez nos deux interlocuteurs, affaiblit l'argumentation dans son ensemble.MD - C’est un premier constat : en affaiblissant à l'intérieur tout ce qui a fait la grandeur de l'Amérique, Donald Trump se tire une balle dans le pied.C’est un premier constat : en affaiblissant à l'intérieur tout ce qui a fait la grandeur de l'Amérique, Donald Trump se tire une balle dans le pied. SO - De surcroît, dès lors que les États-Unis ont identifié la Chine, ou plus exactement le containment de la Chine, comme objectif prioritaire de leur politique étrangère, s’aliéner les trois grands alliés asiatiques que sont le Japon, la Corée du Sud et l’Inde est totalement contreproductif et en vérité un peu incompréhensible.Nos deux théoriciens américains n’articulent pas assez finement cet autre paradoxe : comment obtenir davantage des pays alliés de l’Alliance Atlantique, qui demeurent les premiers soutiens stratégiques des États-Unis, si on les humilie en rabaissant le rôle très positif qu’ils ont joué, et qu’ils continuent de jouer, pour faciliter les buts de guerre des Américains ? En ce sens, en dépit d’affirmations qu’on pourra même trouver candides tant elles s’empressent de séparer deux choses essentiellement imbriquées, la stratégie de Trump n’existe pas indépendamment de son style, et le style de Trump nuit à ses buts stratégiques. Dès lors, la question, telle qu’elle est par exemple formulée par Ivan Krastev, est de savoir si la redéfinition du rôle de la politique étrangère américaine et le réarrangement de la politique intérieure renforcent chacun à leur manière les États-Unis. Je considère qu’en sapant la cohésion sociale de son pays, Donald Trump retire aux États-Unis tous les attributs qui les ont rendus capables de jouer un rôle déterminant dans le monde depuis 1945. La destruction des institutions au lieu de les réformer, l’attaque contre l’indépendance de la justice ou l'autonomie des administrations mettent les États-Unis en danger. En réalité, toute cette entreprise ressemble à une tentative de retour à l'ère pré-New Deal et à ses réalités économiques, sociales et politiques. Cette démarche est aujourd'hui soutenue par le secteur dominant des entreprises du XXIe siècle, les entreprises technologiques, qui recherchent le règne des monopoles ainsi que l'absence de réglementation et de transparence.La politique actuelle de la Maison-Blanche n’est pas seulement révisionniste : elle est révolutionnaire. Mais, une fois passée la phase actuelle de destruction, l'administration MAGA sera-t-elle capable de reconstruire quelque chose ? On peut en douter. Il me semble que le besoin de réforme a été fortement exagéré tandis que d’autres priorités ont été complètement oubliées : les États-Unis ont perdu leurs alliés les plus indispensables et échoué à porter un message positif dans un monde multipolaire en plein réorganisation, qui voit la montée en puissance d'États possédant une confiance en eux-mêmes de plus en plus manifeste; ces États sont aussi porteurs d’un projet alternatif, quoiqu’il ne soit pas encore à ce stade vraiment intégré. Le concept d’unorder repris au directeur de l’ECFR Mark Leonard par Ivan Krastev est parlant. Les États-Unis préfèrent désormais les relations bilatérales au monde multilatéral parce qu’ils pensent que cela leur permettra de jouir pleinement de leur supériorité. En réalité, en portant atteinte à la souveraineté du Brésil, du Canada ou encore du Danemark, voire même de l’Union européenne, ils sapent le principe même des relations bilatérales et donnent l’avantage aux pays qui semblent respecter la souveraineté de leurs partenaires, comme la Chine. Or, les coalitions contre la Chine ne devraient-ils pas constituer une priorité cruciale ?MD : Quelles autres grandes leçons tirer de notre série d’entretiens?La brutalité de Trump et l’abandon de toute considération morale sont plutôt bien accueillis. Quelle sorte d’ordre international cela dessine-t-il ? Un monde fondé sur l’amoralité, sur des rapports de forces dans toute leur crudité, est-il préférable à celui que nous avons connu, est-il vraiment tenable ?SO -Il me semble qu’ en Afrique, et dans une certaine mesure en Asie, ou dans les pays qui sont les plus faibles politiquement et économiquement parlant, la brutalité de Trump et l’abandon de toute considération morale sont plutôt bien accueillis. Quelle sorte d’ordre international cela dessine-t-il ? Un monde fondé sur l’amoralité, sur des rapports de forces dans toute leur crudité, est-il préférable à celui que nous avons connu, est-il vraiment tenable ? La réponse ne va pas de soi : certains acteurs préfèrent que le monde soit le plus prévisible possible, avec des relations stables notamment vis-à-vis des États-Unis, quitte à ce qu’elles soient hostiles.Les principes moraux du libéralisme se sont compromis au cours des quatre dernières années et ont prêté le flanc aux accusations de double standard. La différence de traitement entre Gaza et l’Ukraine a été très préjudiciable. Au Moyen-Orient, non seulement l’approche américaine n’est plus désirée, mais elle est même devenue un repoussoir. Le soutien inconditionnel à Israël a abîmé les intérêts extérieurs américains. Le soutien tacite des Américains aux assassinats ciblés menés par Israël à Doha le 9 septembre (six dirigeants du Hamas ont été éliminés) me paraissent avoir créé une rupture profonde entre Washington et les pays du Golfe, alors que Trump avait projeté de développer une grande coopération économique et financière avec la région. MD - Justement : la perception que les Européens ont d'emblée eue de l'administration Trump se différenciait clairement de celle d’autres pays dans le monde. Ces pays ne reviennent-ils pas de leur première évaluation favorable ? SO - Tout change très vite. Le manque de profondeur de champ de l’administration Trump, ses arbitrages de très court terme lui aliènent des partenaires. En ciblant les sites nucléaires de l’Iran, les États-Unis ont peut-être eu l’impression de régler un problème qui existait depuis 1979, mais ils n’ont rien résolu sur le long terme : la stabilité des rapports entre Téhéran, Israël et Washington n’a pas progressé. Autre exemple : l’attaque contre Doha a conduit les pays du Golfe à remettre en cause le bien-fondé du parapluie de sécurité américain. En Syrie, Trump a soudain décrété qu’il défendait un règlement fédéral de la situation. Peu importent quels sont leurs buts stratégiques, les États-Unis agissent en urgence et en se désintéressant du monde, quitte à laisser les Européens seuls. J'ai l'impression qu'ils se comportent comme s'ils avaient une marge d'erreur infinieQue retient-on ? L’Amérique n’a plus de parole, et sème la confusion. Même les puissances les plus en phase avec la nouvelle administration pourraient donc changer d’avis. MD - La Chine sort-elle gagnante ? SO - Oui, au moins pour le moment. Je l’ai dit, face à Pékin, la priorité de Washington devrait être de s’investir bien davantage auprès de la Corée du Sud, de l’Australie, du Japon ou de l’Inde. Or, Elbridge Colby, sous-secrétaire à la Défense, a remis en cause la livraison de sous-marins à l’Australie dans le cadre de l’alliance AUKUS le 11 juin, au nom de l’agenda America First. Washington inflige 50 % de tarifs douaniers à l’Inde pour la punir d’importer du pétrole russe. La parade militaire du président Xi à Pékin fut un grand succès, qu’on le veuille ou non, et impose une comparaison, douloureuse pour les Américains, avec le désastreux défilé militaire de Trump le 14 juin dernier pour célébrer le 250e anniversaire de l’armée américaine. La Chine s’affiche comme un pays qui sait où il va et qui sait faire preuve de discipline.MD - Un autre trait se dégage de notre panorama: les partenaires qui sortent gagnants de leurs relations avec Donald Trump sont ceux qui savent lui parler ou le manipuler. Dans le monde de Trump, la règle est de flatter le tsar de Washington. Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine y sont passés maîtres. On ne peut pas mettre sur un même plan Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine. Netanyahou est maître en cet art depuis longtemps. Il était déjà capable d'utiliser la faiblesse du parti démocrate à son avantage ; cela est moins le cas avec TrumpSO -On ne peut pas mettre sur un même plan Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine. Netanyahou est maître en cet art depuis longtemps. Il était déjà capable d'utiliser la faiblesse du parti démocrate à son avantage ; cela est moins le cas avec Trump, qui pondère son soutien aux compromis dont Israël est capable. Or, le nettoyage ethnique en cours à Gaza est plutôt mal vu à la Maison-Blanche et Trump est capable de tordre le bras de Netanyahou de manière sélective. Il était parvenu à imposer une trêve entre le 19 janvier et le 18 mars, et à circonscrire les objectifs en Iran, où Benjamin Netanyahou a réussi à faire venir les Américains dans sa bataille sans que cela ne puisse durer. Trump avait trop peur de sa base. MD - Et que penser du rapport de la Maison-Blanche à Poutine ? SO -Deux dimensions doivent être prises en compte. D’une part, au sein de la coalition trumpiste, certains apprécient le style et l’idéologie de Poutine. J.D. Vance n’a aucune sympathie pour les Européens, en témoignait en mars le Signal Gate [du nom de la fuite révélée par Jeffrey Goldberg, journaliste de The Atlantic ajouté par erreur à un groupe de discussion sur Signal]. Les verbatims rendus publics sont édifiants, J.D. Vance affirmant détester l’idée de "devoir renflouer l’Europe une nouvelle fois", ce à quoi Pete Hegseth, Secrétaire à la Défense des États-Unis, répond qu’il partage l’"aversion" du Vice-président pour "le parasitage européen". L’administration Trump essaie de changer l’architecture idéologique et culturelle de l’UE pour redéfinir l’Occident, dans une acception qui n'est pas celle de l’Occident libéral et démocratique où la protection des droits individuels passe avant toute chose. Les partis d’extrême droite en Europe s’y retrouvent et se rapprochent de la galaxie MAGA, notamment la Hongrie. Cet Occident masculin, blanc et chrétien est prêt à se rapprocher politiquement de Poutine. D’un autre côté, la Maison-Blanche a elle-même reconnu que le sommet d’Anchorage en Alaska entre Trump et Poutine le 15 août avait été un échec, sans qu’aucun cessez-le-feu n’en résulte, ni a fortiori, sans aucun accord : "il reste de gros points de divergence", a dit Marco Rubio sur la chaîne ABC. Certains au sein des Républicains reconnaissent que Poutine est une menace. On ne peut pas savoir de quel côté penchera la balance, dans un monde en pleine reconstruction économique et politique. Tout dépendra de la manière dont chaque pays sera capable de faire face à ses vulnérabilités intérieures. L’Indonésie est un bon exemple. Ce pays est une puissance montante qui pourrait être un acteur majeur de la scène internationale, mais il a été rattrapé par ses désordres intérieurs, comme en témoignent les manifestations violentes de la fin d’août. Les vulnérabilités peuvent aussi être régionales : c’est le cas de l’Inde : est-elle aussi puissante qu’on le dit ? Le premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif, a révélé que l'armée de l'air de son pays avait abattu six avions de chasse indiens, dont deux Rafale, en mai, lors des tensions liées à l’attentat du Pahalgam au Jammu et Cachemire, le 22 avril dernier. Là est le piège pour tous les dirigeants, y compris pour Trump : se laisser aller à oublier les facteurs de fragilité internes.Là est le piège pour tous les dirigeants, y compris pour Trump : se laisser aller à oublier les facteurs de fragilité internes. L’ordre intérieur se rappellera toujours à nous, au risque de perturber l’équilibre des forces dans les relations internationales. MD - Comment jugez-vous les vulnérabilités de l’Union européenne de ce point de vue ? Dans quelle mesure ses États membres sont-ils capables d’agir de concert dans un monde certes multipolaire, mais asymétriquement multipolaire ?SO -L’Europe paraît débordée par son front interne. L’instabilité gouvernementale française ne paraît pas durablement réglée, loin s’en faut. Le tout jeune gouvernement allemand perd sans cesse du terrain face à une AFD dont un dernier sondage publié par YouGov le 15 septembre révèle qu’elle remporte 27 % des intentions de vote, l’ordre intérieur de plusieurs membres majeurs de l’Europe, comme le Royaume-Uni, est défié (110 000 manifestants d’extrême droite ont défilé contre Keir Starmer le 13 septembre à l’appel de Tommy Robinson), les questions sécuritaires et identitaires gagnent du terrain et détournent d’autres objectifs. Sans réforme d’importance, notamment en direction d’une union des capitaux et de mise en œuvre du Rapport Draghi, qui ne serait pas tres populaire parmi les peuples des grands pays européens, l’UE sera incapable d’allouer davantage de ressources à l’ordre international, à l’exception de la Pologne et des pays Baltes, plus directement menacés. Comment convaincre les électeurs qu’une réallocation des ressources est indispensable ? Le système politique n’est pas assez en prise avec ses citoyens pour emporter l’adhésion et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour le futur de l’Europe. MD - Nous avons commencé ensemble cette série d'interviews en juillet. Entre juillet et maintenant, bien des développements se sont produits, comme les rencontres à Anchorage et à Washington, l'évolution de la guerre en Ukraine et du conflit au Proche-Orient, ou encore l'accord de Turnberry entre les États-Unis et l'UE. Au moment où s'achève cette série, d'autres événements se bousculent, qui modifient encore le paysage : le grand show de Tianjin-Pékin, les frappes russes au cœur de Kiev, les drones russes égarés en Pologne et Roumanie (et la réponse tiède de Washington) ou les jet russes survolant l’Estonie, enfin l'attaque israélienne sur Doha puis sur Gaza-city - peut-être aussi la conférence de NY sur la solution à deux États. Sommes-nous à un tournant ? Et comment ces événements vont-ils affecter le "monde de Trump"? Autrement dit, professeur Özel, ne sommes-nous pas incités à poursuivre notre enquête ? SO - Absolument. Tout d'abord, cette série a été très stimulante, avec des conversations provocantes et pleines d'idées. Ensuite, dans un monde en constant changement, nous avons besoin de toutes les approches et perspectives intelligentes et sérieuses possibles pour enfin donner un sens aux turbulences que nous traversons. Les choses évoluent vite, et cela me rappelle la dernière page de l'œuvre magistrale de Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitude, où le dernier protagoniste lit l'histoire que nous venons de terminer, tandis que le village de Macondo, la scène où tout s’est déroulé, s'évapore autour de lui. Chercher à comprendre les profonds changements de notre époque n'est qu'une étape, mais sans laquelle nous ne pourrons pas réfléchir à la nouvelle réalité et y répondre de manière appropriée, y compris s’agissant de cette question cruciale : le rôle qui incombe aux puissances moyennes, dans le nouveau monde généré par le phénomène trumpien.Propos recueillis par Hortense MiginiacCopyright image : Alan-DucarreImprimerPARTAGERcontenus associés 24/09/2025 [Le monde de Trump] – Russie : "L'ordre libéral universaliste est révolu" Michel Duclos Fyodor Lukyanov 17/09/2025 [Le Monde de Trump] - États-Unis : "Trump est l’agent provocateur dont nous... 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