AccueilExpressions par Montaigne[Le monde vu d’ailleurs] - Israël/Iran : une équation complexe pour la RussieLa plateforme de débats et d’actualités de l’Institut Montaigne Moyen-Orient et Afrique18/06/2025ImprimerPARTAGER[Le monde vu d’ailleurs] - Israël/Iran : une équation complexe pour la RussieAuteur Bernard Chappedelaine Ancien conseiller des Affaires étrangères L'opération déclenchée le 13 juin par Israël sur l'Iran produit ses ondes de choc et ses répliques au-delà du Proche-Orient. Vient-elle à point nommé pour la Russie, qui pourrait tirer avantage de la hausse du cours du pétrole, se présenter en médiatrice et voir la guerre en Ukraine basculer au second plan du paysage géopolitique ? Quelles conséquences pour le partenariat privilégié entre la République islamique et le Kremlin, qui entretient dans le même temps une relation ambiguë avec Israël ? Dans quelles mesures les priorités de Washington seront-elles reconfigurées ? Alors que la menace d’une intervention directe des États-Unis est encore en suspens, une analyse de Bernard Chappedelaine.La confrontation entre Israël et l’Iran a des effets multiples pour la Russie que les experts tentent d’appréhender. Ils s’accordent à considérer que la conséquence la plus immédiate des tensions au Moyen-Orient est leur impact sur le prix des hydrocarbures. À court terme, les exportations et le budget de l’État russe bénéficient de cette escalade, souligne Andreï Kortounov, directeur scientifique du RIAC (Russian International Affairs Council), qui pourrait conduire à une fermeture du détroit d’Ormuz par Téhéran et provoquer une envolée des cours mondiaux du pétrole. Ces derniers temps, la Russie enregistrait une baisse de ses recettes fiscales et un ralentissement de sa croissance, note le Moscow Times, or un prix du pétrole durablement inférieur à 60 $ / baril met en question l’exécution du budget fédéral basé sur un cours du pétrole à 70 $ / baril. Les sanctions occidentales décidées en réaction à l’invasion de l’Ukraine et le plafond (60 $ / baril) fixé par le G 7 pour l’achat de pétrole russe se sont traduits par une baisse sensible des revenus pour l’économie et l’État russes. À court terme, les exportations et le budget de l’État russe bénéficient de cette escalade.Une guerre avec l’Iran provoquera incontestablement une hausse des cours mondiaux du pétrole et anéantira les espoirs de l’Ukraine et de ses alliés européens d’une baisse des revenus pétroliers, qui ont un rôle essentiel dans le financement de l’effort de défense russe, observe Rouslan Poukhov, membre du RIAC.Certes, les prix du pétrole ont augmenté, mais les États-Unis nous menacent de nouvelles sanctions, souligne Vladimir Sajin, chercheur à l’Académie des sciences, référence au projet du sénateur Lindsay Graham d’imposer des sanctions secondaires (taxes de 500 %) aux pays qui achètent du pétrole russe. La Russie et son économie de guerre peuvent bénéficier à court terme d’un "effet d’aubaine" en raison de la hausse des cours, une déstabilisation durable du Moyen-Orient pourrait toutefois détruire la délicate politique d’équilibre de la Russie dans cette région, tempère Iulia Joja, experte du Middle east institute. Au-delà de l’impact économique de cette confrontation, les experts russes se penchent sur ses conséquences géopolitiques.Quelles conséquences pour la guerre en Ukraine ?Beaucoup d’observateurs s’accordent aussi à penser que le regain de violence entre Israël et l’Iran va détourner l’attention internationale de la guerre en Ukraine, comme ce fut déjà le cas en octobre 2023 après les massacres perpétrés par le Hamas, rappelle le Kyiv Independent. "L’agressivité impitoyable des frappes israéliennes neutralise toutes les critiques politiques, humanitaires et juridiques, des actions militaires russes", se félicite Rouslan Poukhov. Aussi, d’après lui, l’Ukraine est, après l’Iran, le pays qui déplore "le plus de dégâts sur les plans militaire et politique" du fait de cette guerre. Un expert indépendant comme Ivan Preobrajenski redoute quant à lui que "ces prochaines semaines, l’attention des média internationaux, des bloggers et des responsables politiques bascule de l’Ukraine à l’Iran et à Israël". "La Russie pourra faire tout ce qu’elle veut, personne ne le remarquera, même s’il s’agit de nouveaux bombardements de la population civile", dénonce-t-il. Ce nouveau conflit devrait effectivement modifier les priorités occidentales et accentuer les désaccords entre les États-Unis et leurs alliés européens sur l’agenda moyen-oriental, ce qui correspond aux intérêts de la Russie, analyse Andreï Kortounov. À cet égard, le prochain sommet de l’OTAN, prévu les 24 et 25 juin, constituera un test. On peut s’attendre, avance l’ancien diplomate Alexandr Iakovenko, à ce que les États-Unis annoncent leur désengagement d’Ukraine et transfèrent toute la responsabilité du conflit à leurs alliés européens. La Russie pourrait effectivement y voir une opportunité pour intensifier son offensive en Ukraine, à condition toutefois qu’elle soit en mesure d’accroître son effort militaire, ce qui n’est pas acquis, selon James Shea, cité par le Kyiv independent.Le Secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé le transfert au Moyen-Orient d’une partie des systèmes aériens anti-drones promis par l’administration Biden à Kiev.La reprise des hostilités entre Israël et l’Iran pourrait également, selon Rouslan Poukhov, conduire Washington à "réorienter vers Israël et de manière définitive l’assistance militaire américaine". D’ores et déjà, rapporte le Moscow Times, le Secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a annoncé le transfert au Moyen-Orient d’une partie des systèmes aériens anti-drones promis par l’administration Biden à Kiev, afin de protéger les forces américaines stationnées dans la région.Mais la confrontation avec l’État hébreu a aussi pour conséquence d’amener le régime de Téhéran à concentrer ses ressources sur sa défense. Depuis plus de trois ans, l’Iran apporte à la Russie son expertise pour contourner les sanctions occidentales et mettre sur pied sa "flotte fantôme". Téhéran fournit à Moscou des missiles à courte portée et des drones, rappelle Iulia Joja. Les premiers drones Shahed sont apparus dans le ciel ukrainien en octobre 2022, ces derniers temps, près de 500 Shahed sont lancés chaque nuit en direction de l’Ukraine. Dans ce domaine, l’impact du conflit entre Tel-Aviv et Téhéran devrait rester limité, car la Russie produit désormais ces drones, sous licence, sur son territoire et la Chine lui en fournit également. Moscou pourrait toutefois éprouver des difficultés à acquérir les versions les plus récentes de ces engins (Shahed 238), note James Shea. Les limites du partenariat russo-iranienÀ première vue, les régimes russes et iranien ont beaucoup de points communs, affirme Konstantin Eggert, notamment la haine de l’Occident, et l’objectif partagé par les gérontes au pouvoir à Moscou et à Téhéran, c’est la survie et l’autoreproduction. En Syrie, la chute de la famille Assad a porté un coup rude à leurs intérêts et à leur influence dans la région, relève le politologue. La Russie a été impuissante à prévenir l’attaque massive menée par Israël contre un État avec lequel elle a noué, il a cinq mois, un partenariat stratégique, fait observer Andreï Kortounov. Moscou n’est clairement pas disposé à fournir à l’Iran une assistance militaire et se limite à des déclarations politiques. Dans ce traité bilatéral ratifié en avril par la Russie - que le Parlement iranien vient à son tour d’approuver - il est question d’un partenariat, pas d’une alliance, prend soin de relever Vladimir Sajin. Aujourd’hui, l’Iran est sérieusement affaibli, il est "très difficile" de parler d’un partenariat, qu’il soit économique, commercial ou en matière d’armement. L’accord russo-iranien prévoit qu’en cas de menace pour l’une des parties, l’autre signataire s’engage à ne pas aider l’agresseur et à contribuer à la résolution du conflit, précisent les Novye Izvestia. Pour ce journal, le soutien de Moscou à Téhéran "dépend des circonstances, chacun poursuit ses objectifs", et "il serait étonnant" que les autorités russes, dans le contexte du conflit en Ukraine, "apportent à l’Iran un plein soutien et se laissent entraîner dans un conflit armé". Vladimir Poutine "ne va pas abandonner publiquement l’Iran, mais le Kremlin n’a aucune appétence pour une confrontation avec Israël ou avec les États-Unis", confirme Iulia Joja. Téhéran a certes conclu un accord stratégique avec la Russie, mais visiblement, celle-ci "ne va pas s’impliquer dans cette confrontation aux côtés de l’Iran", juge aussi Boris Dolgov, chercheur à l’Académie des sciences, la réalité c’est que "pratiquement, l’Iran n’a pas d’allié". L’impact sur le rapprochement russo-américainEn dépit de ses promesses de mettre un terme aux guerres, l’escalade entre Israël et l’Iran illustre l’échec de Donald Trump à ramener la paix au Moyen-Orient et en Ukraine, remarque le Kyiv Independent. Lorsque ce dernier a fait son retour à la Maison Blanche, beaucoup craignaient que les États-Unis apportent à Israël un soutien total, Gaza et Iran compris, relève Maxim Soutchkov, professeur au MGIMO. Les premiers mois n’ont pas confirmé ces craintes : Donald Trump a exercé des pressions sur le Premier ministre israélien, il a évité Israël lors de sa tournée au Moyen-Orient et a entamé des discussions avec Téhéran à Oman. Toutefois, Benyamin Netanyahou, tout comme les Iraniens, s’est montré inflexible, analyse Vladimir Sajin, alors que le Président américain, après avoir fait échouer l’accord sur le programme nucléaire iranien (JCPOA) en 2015, conteste toujours à Téhéran le droit à l’enrichissement de l’uranium pour des usages civils, ce qui nourrit le soupçon que Donald Trump misait sur une action israélienne pour faire fléchir l’Iran. Cette stratégie destinée à affaiblir la position de négociation de Téhéran est une "approche risquée", qui peut avoir des conséquences très sérieuses, estime Maxim Soutchkov. L’objectif du Premier ministre israélien est le renversement du régime iranien, car aucun Président des États-Unis n’a pu le convaincre qu’un accord sur son programme nucléaire était en mesure d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique. L’idée d’utiliser Israël comme instrument pour contraindre l’Iran n’est pas née hier, affirme le professeur au MGIMO, mais elle se concilie difficilement avec la volonté de Donald Trump d’éviter des guerres, car Israël n’est pas un instrument docile de Washington et ses intérêts ne coïncident pas avec ceux des États-Unis. Spécialiste du Moyen-Orient, Kirill Semionov considère pour sa part que la dernière séquence de négociations a été "utilisée comme couverture pour préparer une attaque contre l’Iran". L’objectif du Premier ministre israélien est le renversement du régime iranien, car aucun Président des États-Unis n’a pu le convaincre qu’un accord sur son programme nucléaire était en mesure d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique.Au cours des dernières décennies, Moscou a investi beaucoup d’efforts politiques et diplomatiques pour éviter un scénario militaire autour de l’Iran, rappelle Vladimir Orlov, professeur au MGIMO. La Russie a été l’un des initiateurs du JCPOA, elle a coopéré avec une administration américaine démocrate pour finaliser l’accord dans le contexte difficile de la crise autour de la Crimée en 2014.Quand Donald Trump a décidé de sortir du traité signé en 2015, Moscou s’est employé à convaincre Téhéran de s’abstenir de toute réaction précipitée. En février dernier, Donald Trump a demandé son "aide sur l’Iran" et Moscou a donné son accord, note Vladimir Orlov. "L’escalade actuelle est grosse de dangers et de coûts potentiels pour Moscou", remarque Andreï Kortounov. "Reste aussi à espérer, écrit le politologue, que les divergences d’appréciation sur l’action d’Israël ne provoquent pas de crise aiguë dans les relations russo-américaines, alors que Poutine et Trump ont beaucoup d’autres sujets brûlants à évoquer". Andreï Kortounov rejoint Maxim Soutchkov pour estimer que le risque pour Moscou, c’est le but de guerre d’Israël - à savoir non seulement l’arrêt du programme nucléaire iranien, mais le changement de régime à Téhéran - objectif que Benyamin Netanyahou ne dissimule plus et qu’il a ouvertement évoqué dans son intervention du 14 juin. Une telle perspective serait inquiétante pour le Kremlin : rien ne garantit en effet que, si tel est le cas, l’orientation des nouvelles autorités iraniennes sera aussi bienveillante à son égard que celle de l’actuel pouvoir.La possibilité d’une médiation russeC’est dans ce contexte menaçant que l’hypothèse d’une contribution russe à une médiation entre Tel-Aviv et Téhéran est apparue. Récemment, Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères, a proposé de transporter en Russie le stock d’uranium enrichi iranien, ce qui pourrait être un élément d’un possible accord, note APnews. Lors du récent entretien téléphonique entre le Président russe et le Premier ministre israélien, Moscou s’est déclaré prêt à "offrir sa médiation pour éviter une nouvelle escalade", a indiqué le Kremlin et "la partie russe va poursuivre ses contacts étroits avec les dirigeants iraniens et israéliens en vue d’un règlement". Vladimir Poutine s’est également entretenu avec Donald Trump, discussion "très utile" selon son conseiller diplomatique "en dépit d’appréciations différentes sur les frappes israéliennes contre l’Iran". Commentant les propos du Président des États-Unis qui s’est déclaré "ouvert" à ce que Vladimir Poutine serve d’intermédiaire ("il m’a appelé à ce sujet, nous en avons parlé longuement", a déclaré Donald Trump), Kirill Dmitriev, l’un des interlocuteurs de Washington dans les discussions sur la normalisation des relations bilatérales, a estimé que "la Russie pouvait jouer un rôle clé de médiation dans le conflit entre l’Iran et Israël". Maxim Soutchkov se félicite que le dossier du nucléaire iranien soit de nouveau à l’ordre du jour des discussions russo-américaines. Pour autant cela ne doit pas conduire Moscou à "gaspiller le capital accumulé avec l’Iran" en contraignant ce pays à accepter un accord déséquilibré, favorable uniquement aux États-Unis.Vladimir Poutine a montré à plusieurs reprises qu’il était disposé à prendre en compte les intérêts israéliens.Vladimir Poutine a montré à plusieurs reprises qu’il était disposé à prendre en compte les intérêts israéliens, remarque Apnews. Il entretient une bonne relation personnelle avec Benyamin Netanyahou, les liens entre les deux pays sont denses, ce qui a permis de traiter des sujets épineux comme la Syrie.En dépit de son partenariat avec l’Iran, Moscou s’est montré réticent à lui livrer des armements modernes, comme le chasseur Su-35, de même qu’Israël n’a manifesté aucun empressement à répondre aux demandes ukrainiennes.Théoriquement, la Russie pourrait endosser le rôle de médiateur impartial, estime Andreï Kortounov, afin de contribuer, sinon à la résolution du conflit, du moins à une désescalade, ce qui lui permettrait de réaffirmer son influence dans la région après le revers qu’a constitué la chute du régime de Bachar al-Assad. Mais Netanyahou va-t-il écouter Poutine alors qu’il n’a pas écouté Trump ? demande Kirill Semionov. Israël n’est pas désireux d’avoir recours à un médiateur et d’emprunter le chemin de la paix, constatait, le 17 juin, le Kremlin. À ce stade, résume le site Re : Russia, le "principal trophée" pour Moscou, c’est le dialogue Poutine-Trump et la proposition de médiation faite au Président russe en vue d’une désescalade du conflit, ce qui "élargit sensiblement l’agenda des discussions entre le Kremlin et la Maison Blanche, rejette au second plan la question ukrainienne et permet au dirigeant russe de s’affranchir de l’image d’un agresseur infréquentable et même de faire partiellement son retour en première division de la Realpolitik mondiale". Cette reconnaissance du rôle particulier de Poutine dans la désescalade du conflit irano-israélien est "un pas de géant" pour le Président russe, souligne le site d’information indépendant. Quant au bilan final pour la Russie, explique-t-il, il dépendra du degré d’affaiblissement de l’Iran, qui l’incitera à accepter un compromis ou bien à rechercher l’escalade. Le Kremlin, acteur responsable, désireux de coopérer avec les États-Unis, souligne PoutineQuelques heures après s’être montré ouvert à une médiation russe dans le conflit entre Israël et l’Iran, Donald Trump a opéré un revirement et conseillé à Vladimir Poutine de "s’occuper" en priorité de l’Ukraine. Celui-ci a eu l’occasion de s’exprimer sur ces deux crises en rencontrant la presse internationale en ouverture du Forum économique de Saint Pétersbourg, le 19 juin. Le Président russe s’est présenté comme un dirigeant responsable, convaincu qu’il est possible de concilier les intérêts de l’Iran en matière d’utilisation du nucléaire civil et la sécurité d’Israël qui, a-t-il indiqué à titre d’exemple, s’est engagé à assurer la sécurité de la centrale atomique de Bushehr, dont la construction a été achevée par la Russie. S’agissant de l’éventuelle assistance militaire de son pays à l’Iran, Vladimir Poutine a affirmé que Téhéran n’avait guère manifesté d’intérêt pour une collaboration de matière de défense aérienne, il a rappelé que l’accord de partenariat stratégique bilatéral ne comporte pas de clause d’assistance militaire et que, du reste, "nos amis iraniens ne nous ont rien demandé". Les livraisons d’armes russes à l’Iran ne sont pas liées au conflit actuel, elles ont respecté les règles internationales, a-t-il dit. Interrogé sur la cohérence de la position de la Russie qui, par la voix du MID (ministère des Affaires étrangères), condamne les frappes israéliennes en Iran et dont l’armée bombarde les civils en Ukraine, Vladimir Poutine a contesté que les forces russes ciblent les quartiers d’habitation. "Nous n’avons pas commencé les hostilités en Ukraine, nous essayons d’y mettre fin", a-t-il prétendu, ce sont les dirigeants ukrainiens qui ont utilisé "les armes lourdes et l’aviation contre la population civile du Donbass". Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à "rencontrer tout le monde, fût-ce Zelensky", mais "le point final" à un accord doit être mis par un "pouvoir légitime", et non par l’actuel Président ukrainien dont le mandat a expiré. "Je peux tout à fait admettre, comme l’a dit Donald Trump, que, s’il avait été Président, le conflit en Ukraine n’aurait pas eu lieu", a estimé le Président russe. Une rencontre avec lui serait, "sans conteste, extrêmement utile", étant entendu qu’elle doit "naturellement être préparée et se terminer par des résultats positifs", a-t-il poursuivi, en effet, "nous respectons beaucoup sa volonté de rétablir les relations avec la Russie dans de nombreux domaines, y compris économique". L’agence Associated Press, qui était représentée à cette rencontre, en retient l’intention du Président russe de "contribuer à la négociation d’un accord entre l’Iran et Israël", ainsi que "les éloges à Trump pour ses efforts de paix en Ukraine".Copyright image : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFPImprimerPARTAGERcontenus associés 21/05/2025 [Le monde vu d’ailleurs] - Ukraine : vision du Kremlin, illusions de la Mai... Bernard Chappedelaine 16/06/2025 Israël-Iran – les Européens à contre-emploi Michel Duclos