Il faut partir des parcours et des besoins des patients pour mettre en œuvre des réformes structurelles
Portée par le vieillissement de la population et les innovations technologiques, la demande de soins va croissant et la tendance naturelle à l’augmentation des dépenses de santé se situe autour de 4 %.
Pour éviter le dérapage budgétaire, les dépenses de l’Assurance maladie sont contenues par un Objectif de dépenses (ONDAM) voté chaque année, et ne progressent "que" de 2,5 % par an. Sans réforme structurelle, on comprend aisément que cette contrainte budgétaire annuelle, souvent comparée à un "coup de rabot", est de nature à paupériser un système dont le mode de financement est par ailleurs largement lié au volume d’activité (la tarification à l’activité ou T2A).
De plus, le pilotage actuel, qui oppose encore trop souvent médecine de ville et hôpital, avec une gouvernance séparée (l’hôpital géré par l’État, la médecine de ville pilotée par l’Assurance maladie), limite toute réflexion d’ensemble. Il faut partir des parcours et des besoins des patients pour mettre en œuvre des réformes structurelles.
Investir massivement dans la structuration de la médecine de ville et le numérique
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