La Chine compte sur la Russie pour soutenir sa vision des institutions internationales et d’un "transfert de pouvoir" vers l'Asie, en partie parce que la Russie renforce son intégration régionale avec l'Eurasie.
La Chine dépend de plus en plus de l'énergie russe, qui représente 11 % de ses importations, mais cette dépendance croissante correspond aussi à une diversification, qui s’avère bienvenue face aux incertitudes liées aux importations pétrolières moyen-orientales ou au gaz naturel liquéfié (GNL) américain dans un contexte de tensions commerciales. Depuis 2019, la Russie est déjà le premier fournisseur de pétrole de la Chine. Mais ni la Russie, ni aucun cartel de production, n’ont de contrôle sur le prix désormais : la plus grande dépendance, en matière de liquidités, est encore celle de la Russie, puisque cette dernière a besoin de marchés. Les experts chinois jouent plutôt franc jeu lorsqu'ils expliquent que les ressources pétrolières et gazières d'Asie centrale peuvent aussi concurrencer celles de la Russie.
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