La crise du Covid-19 en Afrique, comme ailleurs, s’est traduite par un ralentissement massif de la production pour les économies du continent, des pertes de revenus d’activité pour les entreprises, et souvent une montée des tensions et des inégalités. Nombreuses mais affaiblies, les PME et ETI sont directement touchées par la crise, notamment sur le plan financier, et voient leur avenir parfois compromis. Des problèmes structurels de financement, déjà présents avant la crise, sont alors amplifiés.
Or, si la crise sanitaire fait naître des besoins de refinancement immédiats des économies, elle doit aussi faire émerger de nouveaux relais de croissance. Le secteur privé, à condition d’être mieux encouragé et d’évoluer dans un contexte monétaire et financier plus stable, peut offrir ces nouveaux relais de croissance, et des perspectives pour les entrepreneurs français comme pour la croissance des économies africaines. Tout en attirant de nouveaux flux de financements publics, la relance doit donc motiver les financements privés.
Alors que s'est tenu le 18 mai 2021 à Paris un Sommet sur le financement des économies d’Afrique subsaharienne, l’Institut Montaigne publie ses recommandations destinées à aider les entreprises françaises à faire face à la crise et conserver leur ancrage sur le continent, dans la lignée de la note de juin 2020, Les entreprises françaises en Afrique face à la crise du Covid-19.