Rechercher un rapport, une publication, un expert...
L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.
02/05/2008

Contre le chômage et pour l’emploi

 Mathilde Tellier
Auteur
Chargée de communication

Alors que le nombre de demandeurs d'emploi était descendu à moins de 1,9 million en décembre, le mois de mars a enregistré une hausse de 0.4% soit 8 200 chômeurs de plus. Et la barre fatidique du 1,9 million est de nouveau franchie. Mauvaise nouvelle supplémentaire, cette progression concerne encore et toujours les moins de 25 ans, les plus de 50 ans et les chômeurs de longue durée.

La réponse du gouvernement

Christine Lagarde a rappelé qu'avec son secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, elle poursuivrait les réformes engagées pour l’emploi, notamment la réforme de la formation professionnelle lancée en février.

Notre avis

Effectivement, la priorité absolue demeure plus que jamais l’employabilité des plus fragiles, un des axes de réflexion majeurs de l’Institut Montaigne. Le gouvernement a bien évidemment tout intérêt à renforcer la formation de ce public d’actifs en attente d’emploi. Nos recettes sont aussi évidentes que nombreuses. Quelques exemples :

  • Pour les jeunes : une meilleure orientation. Il faut renseigner les étudiants, avant leur choix, sur les débouchés concrets des filières. Et plus encore : moduler l’accès à l’université par des « numerus clausus » afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail.
  • Pour les Seniors : une formation tout au long de la vie. Pour ne pas être "dépassé" à 50 ans, il suffit de rester toujours au courant des évolutions de son métier. Et pour ce faire, il faudrait obliger les entreprises à assurer l’ "employabilité" de leurs collaborateurs.

Ultime recommandation de méthode, à l’Institut Montaigne, nous préconisons de fixer des objectifs politiques en termes de hausse du taux d’emploi plutôt que de baisse du taux de chômage. En effet, pourquoi viser le moins pire que le mieux ?

Recevez chaque semaine l’actualité de l’Institut Montaigne
Je m'abonne