Aussi, une majorité Démocrate se montrerait probablement plus sévère vis-à-vis des affaires de Trump et se pencherait davantage sur les accusations de collusion afin de déterminer si la campagne de Trump s'est alliée à la Russie pour influencer l'élection présidentielle de 2016. Les délégations du Congrès à l'étranger pourraient également adopter un ton différent et plus pro-européen, rassurant ainsi les alliés des États-Unis en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne quant à l'engagement de l'Amérique envers la communauté transatlantique. Ceci étant dit, il est peu probable que les grandes lignes de la politique étrangère américaine sur des questions telles que le commerce, la Chine et l'Iran changent.
La politique étrangère de Trump marque-t-elle une rupture de fond ou s’inscrit-elle, sur certains points, dans la continuité de celles des présidents américains précédents ?
Il existe quelques éléments de continuité dans la politique étrangère de Trump. M. Trump, comme les présidents qui l'ont précédé, a appelé les alliés de l'Amérique à assumer davantage le fardeau du maintien de la sécurité et de la stabilité mondiales. Trump s’inscrit par exemple dans la longue lignée des présidents qui ont appelé les pays membres de l'OTAN à investir davantage dans la défense. M. Trump a également remis en question le rôle de ‘gendarme du monde’ des États-Unis - un avis que partagent le Président Obama et une opinion américaine ambivalente, lasse de faire la guerre au Moyen-Orient.
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