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Rapport

Régulation : ce que Bruxelles doit "vraiment" faire

Régulation : ce que Bruxelles doit
Auteurs
Antoine Gosset-Grainville
Avocat associé au cabinet BDGS et Associés

Antoine Gosset-Grainville, inspecteur des finances, est diplômé de Sciences Po, titulaire d’un DESS « banques et finance » de l’Université Paris IX Dauphine, et ancien élève de l’ENA (promotion Léon Gambetta).

A sa sortie de l’ENA en 1993, il rejoint l’inspection Générale des Finances, avant de devenir secrétaire général adjoint du Comité Economique et Financier de l’Union européenne en 1997.

De 1999 à 2002, il est conseiller pour les affaires économiques et industrielles au cabinet de Pascal Lamy à la Commission européenne.

Avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles, il devient en 2002 associé du Cabinet Gide Loyrette Nouel, dont il dirige le bureau de Bruxelles entre 2002 et 2007.

En 2007, il est nommé directeur adjoint du Cabinet du Premier Ministre, François Fillon.

En mars 2010, il devient directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts en charge des finances, de la stratégie et des participations, ainsi que des activités internationales du groupe. De mars à juillet 2012, il a assuré par intérim les fonctions de directeur général du groupe Caisse des Dépôts.

 En avril 2013, il cofonde le cabinet d'avocats BDGS et Associés.

Téléchargements
En mars 2000, à l’occasion du Conseil européen de Lisbonne, les dirigeants européens ont affiché leur ambition de hisser l’Europe au rang de région la plus compétitive du monde dès 2010. Ce rapport élabore des propositions concrètes pour rendre possible la réalisation de cet objectif.

La capacité de l’Europe à se doter d’un cadre de régulation propre à favoriser la compétitivité de ses entreprises est un élément fondamental. Il ne s’agit pas d'ajouter des règles mais plutôt d’affiner les dispositions déjà en vigueur. Sans cette amélioration, l’Europe continuera à souffrir d’un triple handicap. Premièrement, la régulation des activités économiques a été trop exclusivement conçue et organisée autour de la politique de la concurrence, au détriment d’une vision proprement industrielle. Deuxièmement, la préservation du « modèle européen » est un objectif majeur. Troisièmement, l’ouverture à la concurrence des anciens monopoles publics s’est faite de façon désordonnée et sans que le rôle de Bruxelles soit clairement défini.
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