Cette politique de quotas n'est évidemment pas duplicable en France, patrie de l'égalitarisme. Mais nul ne peut se satisfaire de ce que des millions d'« oubliés de l'égalité des chances », souvent issus de l'immigration, soient privés de leur droit au succès et remâchent une amertume légitime. D'ailleurs, les zones franches, les ZEP ou la parité hommes-femmes ne s'inspirent-elles pas de la discrimination positive ?
L'Institut Montaigne a voulu contribuer à cette réflexion en dressant un état des lieux et en formulant des propositions concrètes pour promouvoir l’égalité des chances, dans le strict respect de nos traditions républicaines.
« Le monde n'est que variété et dissemblance », écrivait Montaigne, ajoutant que « l'équalité est la première pièce de l'équité ». Comment, justement, faire vivre, au-delà du simple droit formel, une réelle égalité d'opportunités entre les citoyens malgré leurs « dissemblances » ? Les États-Unis ont relevé ce défi avec la discrimination positive.
Cette politique de quotas n'est évidemment pas duplicable en France, patrie de l'égalitarisme. Mais nul ne peut se satisfaire de ce que des millions d'« oubliés de l'égalité des chances », souvent issus de l'immigration, soient privés de leur droit au succès et remâchent une amertume légitime. D'ailleurs, les zones franches, les ZEP ou la parité hommes-femmes ne s'inspirent-elles pas de la discrimination positive ?
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