Dotée d'une offre pléthorique et non contrôlée, la formation professionnelle bénéficie en priorité à un public déjà formé et ne touche pas les plus fragiles. La multiplicité des acteurs se traduit par une absence de pilotage et par une gouvernance défaillante. Ces défauts résultent en grande partie de l'injonction faite à toute entreprise de dépenser chaque année une fraction de sa masse salariale dans des actions de formation.

Six ans après les émeutes, que s'est-il passé à Clichy-sous-Bois et Montfermeil ? Pour répondre à cela, Claude Dilain, sénateur-maire de Clichy-sous-Bois, et Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, reviennent sur l'étude Banlieue de la République, que l'Institut Montaigne rend publique aujourd'hui, au côté de son auteur, Gilles Kepel, Professeur des Universités. Ils sont interrogés par Marie-Caroline Missir.

Banlieue de la République s'est penchée sur l'agglomération emblématique de Clichy-sous-Bois et Montfermeil pour faire le bilan six ans après les émeutes.

Plusieurs décennies ont passé depuis que les enjeux de politique urbaine se sont invités au cœur de notre débat public, poussant parfois notre communauté nationale jusqu’au traumatisme comme à l’occasion des émeutes de 2005. Chaque élection nationale est désormais alimentée par son flot d’instrumentalisation et de propositions pour une amélioration de la vie dans ces quartiers.

Dotée d’une offre pléthorique et non contrôlée, la formation professionnelle bénéficie en priorité à un public déjà formé et ne touche pas les plus fragiles.

Tribune publiée dans Le Figaro du 30 septembre 2011

L’annonce. Le 20 septembre 2011, les présidents des principales associations d’élus ont annoncé le lancement du processus devant conduire à la création d’une "agence de financement des investissements locaux". Apparemment, il ne semble pas y avoir de rapport entre un emprunt "toxique" et le principe de "libre administration" cher aux élus. Et pourtant, à y regarder de plus près, les deux mécanismes sont liés. Un peu comme au théâtre, la pièce s'est jouée en plusieurs actes.

Claude Allègre, ancien ministre de l'Education nationale

"Qu'on ne revienne pas sur la loi LRU et l'autonomie des universités !" Pour Claude Allègre, de nombreuses réformes ont été initiées mais beaucoup reste à faire pour que la France atteigne le niveau des meilleures universités internationales.

Pour viser l'excellence, les universités françaises doivent, à l'instar des leaders internationaux, se concentrer sur un nombre limité de disciplines en fonction de leurs spécificités.

Dépêche AEF du 27/09/11 - A l'occasion de l'intervention de Laurent Wauquiez au colloque organisé par l'Institut Montaigne, en partenariat avec AEF, BFM-TV et Les Echos, lundi 26 septembre 2011.

Dépêche AEF du 27/09/11 - Echos d'un débat entre Jean-François Copé et Jack Lang dans le cadre du colloque sur la réforme des universités organisé par l'Institut Montaigne, en partenariat avec AEF, BFM-TV et Les Echos, lundi 26 septembre 2011.

Discours de Nicolas Sarkozy, président de la République, sur la réforme des universités