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10/07/2008

Le jeu des réformes...

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 Mathilde Tellier
Auteur
Chargée de communication

Hier, nos intervenants, pour répondre à la question "peut-on bien réformer si l'on communique mal" se sont tous employés à définir d'abord ce qu'est la réforme. Clairement, pour Stéphane Rozès, "la réforme doit être un moyen et non une finalité". Pour Natalie Rasoin, la réforme est "un changement pour le bien". Quant à Laurent Wauquiez, il explique que la réforme est un ensemble de changements pris pour l'intérêt général. Charge à l'homme politique, ensuite, de faire glisser la perception de la conséquence individuelle vers la prise de conscience du bien-fondé pour tous et de faire émerger, germer un projet commun.

Je vous livre ici quelques affirmations intéressantes glanées dans les exposés et les débats. Saurez-vous les associer au bon intervenant ? Difficile tâche, je vous l'accorde, puisque les intervenants étaient relativement d'accord sur les impulsions à donner pour communiquer en matière de changement politique.

1- "Nous avons aujourd'hui une communication des personnalités plus que des idées"
2- "Les polémiques d'aujourd'hui préparent les lois de demain"
3- "Il faut gérer un véritable oxymoron : le changement agréable"
4- "Nous avons une fenêtre de tir que le pays n'a jamais connue pour réformer"
5- "Le pouvoir sans incarnation est la pire des erreurs"
6- "Une des évolutions les plus notables est celle des moyens même de communication"
7-"Nous sommes arrivés à la fin de l'ère du secret"
8- "Pour faire adhérer les citoyens aux changements menés, il faut faire germer l'intérêt général" "bien communiquer, c'est informer largement, généreusement"
9- "La communication en politique date de plus longtemps qu'on ne veut bien le croire. Les meilleurs communicants : Périclès, César et Bonaparte "
10 "Sans cohérence, pas de réforme crédible"

Besoin d'aide ? Vous pouvez retrouver l'intégralité des débats en version audio ici

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