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20/11/2008

Le CHAT de Patrick Braouezec

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 Mathilde Tellier
Auteur
Chargée de communication

Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis répondait ce mercredi à vos questions sur le thème : où sont les urgences sociales en France ? Il a été question de la Marseillaise sifflée, des logements sociaux, de la crise financière, de l'école, de révoltes, de culture (du Goncourt à Noir Désir), de niches fiscales.... Retrouvez vos questions et ses réponses franches et directes.


yves : Chez vous ce soir, il y a match au stade France. Vous aussi vous vous indignez que la marseillaise puisse être sifflée ? parce que visiblement, c'est l'émoi à droite....
PB : Indignation, le mot est peut-être un peu fort. Je considère qu'il faut décrypter ce qu'ilo y a derrière ces sifflets et qu'ilos doivent nous interpeller sur le sens qu'on veut leur donner

lafotaki : Les finances locales prises à la gorge par les emprunts à haut risque : qui est responsable ?
PB : En premier lieu, c'est la responsabilité de ceux qui ont proposé aux collectivités locales ce genre de produits en en connaissant les risques. En second lieu, aux élus, surtout quand ils sont de gauche, qui ont fait un pari sur la longue vie du capitalisme financier...

Reg : Souhaitez vous la révolte ? POur ce qui en découlerait, tout au moins ?
PB : On n'a ni à la souhaiter ni à la craindre. Toute révolte s'enracine dans des mal-êtres profonds, il devrait appartenir au politique d'anticiper des solutions pour que ces révoltes n'aient pas lieu. Mais la révolte peut être une bonne réponse, je préfère en tous cas la révolte à la résignation.

Relisez le chat et réagissez encore !

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