(...) Concernant l'école, la commission Stasi a proposé de « mieux assurer l'enseignement du fait religieux », d' « inviter les administrations à prévoir des mets de substitution dans les cantines publiques », de « supprimer les Elco (enseignements de langues et cultures d'origine) et de les remplacer par l'enseignement des langues vivantes », d'envisager l'enseignement de langues non-étatiques nouvelles telles que le berbère, le kurde, etc., de « développer l'apprentissage de la langue arabe dans le cadre de l'Éducation nationale et non dans les seules écoles coraniques », d'« assurer un enseignement complet de notre histoire en y intégrant l'histoire de l'esclavage, la colonisation, la décolonisation et l'immigration », de « faire des fêtes religieuses de Kippour et de l'Aïd el Kebir des jours fériés dans toutes les écoles de la République », rappelle le document. (...)www.banlieue-de-la-republique.frmar 04/10/2011 - 00:00L'institut est citéWeb http://www.aef.info/public/fr/nonabonne/accueil/accueil.php Banlieue de la République AEF AEF « La commission Stasi (AEF n°34627) avait proposé dans ses conclusions un certain nombre de mesures destinées à réaffirmer la dimension intégratrice de la laïcité, qui constituaient autant de droits faisant pendant à l'interdiction du port de signes ostensibles. Or, en choisissant de ne mettre en œuvre que l'interdiction, sans suivre les autres recommandations, le gouvernement de l'époque a déséquilibré l'architecture d'ensemble des propositions », regrette Gilles Kepel, docteur en science politique et en sociologie et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 2001, dans le rapport « Banlieue de la République », publié par l'Institut Montaigne, mardi 4 octobre 2011. (...)