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21/06/2013

La révolution numérique est en marche

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Échanges entre Gilles Babinet et Stéphane Roussel, parus dans l'Hémicycle le 17 juin 2013.

Beaucoup reste à faire pour que la France devienne un acteur clé du numérique. Notre pays accuse un retard par rapport aux autres pays de l'OCDE. Plusieurs facteurs de blocage expliquent ces difficultés, notamment le cadre réglementaire trop instable. Stéphane Roussel, président de SFR et Gilles Babinet, responsable des enjeux du numérique auprès de la Commission européenne, en débattent dans l'Hémicycle.

L’Institut Montaigne a récemment publié une note plaidant pour un "New Deal" numérique. Notre pays aurait-il raté le virage du numérique ?

Stéphane Roussel : Notre pays accuse effectivement un retard certain par rapport aux autres pays de l’OCDE. Je dirais que nous sommes aujourd’hui au milieu du gué : si la France ne prend pas conscience rapidement que le numérique et ses infrastructures représentent un enjeu fondamental de croissance, de modernisation de l’économie et de réforme de l’État, elle obérera durablement son avenir économique et sa capacité d’innovation.

Gilles Babinet : Nous ne sommes aujourd’hui qu’au début de la révolution numérique, comme en 1880 face à l’électricité. Tout reste à faire, toutes les opportunités de devenir un acteur clé du numérique se présentent à nous. On ne peut donc pas parler d’échec à ce stade.

Lire l'intégralité des échanges entre Gilles Babinet et Stéphane Roussel

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