Rechercher un rapport, une publication, un expert...
L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.
27/05/2014

Elections européennes 2014 - Comprendre le vote

Imprimer
PARTAGER
Elections européennes 2014 - Comprendre le vote
 Institut Montaigne
Auteur
Institut Montaigne



A l'occasion des élections européennes, l'Institut CSA en partenariat avec l'Institut Montaigne, la Fondation Robert Schuman, Orange et BFMTV,  a interrogé les Français le jour de l'élection pour mieux comprendre les ressorts du vote et de l'abstention et les attitudes des citoyens à l'égard de l'Union européenne. 

Les Français ont montré peu d’intérêt pour ces élections tout au long de la campagne

Les élections européennes ont moins intéressé les Français qu’en 2009 : 21% des sondés déclarent s’y être intéressé alors qu’ils étaient près de 50% il y a cinq ans. D’ailleurs, la quasi-totalité des Français (86%) déclarent n’avoir pas suivi la campagne ou seulement de temps en temps.

L’absence d’impact de ces élections sur la vie quotidienne et le souhait d’exprimer son mécontentement : premières raisons de l’abstention


Les abstentionnistes justifient en majorité leur choix de ne pas s’être rendus aux urnes par le manque d’impact des élections sur leur vie quotidienne (48%) et par leur souhait d’exprimer leur mécontentement à l’égard de la situation en France (38%).

L’immigration, enjeu qui a le plus compté dans le vote des Français, suivi par l’emploi 


Une majorité relative de Français interrogés déclarent avoir plutôt voté en fonction d’enjeux européens que nationaux (42% contre 37%). Dans le détail, l’immigration (17%) et l’emploi (9%) ont figuré en tête des enjeux qui ont compté dans le vote des électeurs. 

Participer au choix du Président de la Commission n’a pas plus donné envie d’aller voter

Pour une nette majorité de personnes qui ont répondu à ce sondage (67%) la possibilité choisir le Président de la Commission européenne n’a pas eu d’influence sur leur envie de voter aux élections. Seuls 17% déclarent que cela leur a davantage donné envie, et 7% moins envie.

Une défiance élevée à l’égard de l’UE

Un peu plus d’un Français sur deux interrogé (52%) considèrent que l’appartenance de la France à l’Union européenne est une bonne chose, soit une baisse de près de quinze points en dix ans. Cette progression de la défiance des Français à l’égard de l’UE repose avant tout sur la crainte des conséquences économiques et sociales de la construction européenne, notamment la progression du chômage.
Cependant, cette défiance ne se transforme pas en souhait de sortie de l’UE ou de la zone euro. Seuls 28% déclarent souhaiter que la France quitte l’Union européenne et 30% qu’elle sorte de l’Euro.


Méthodologie : Sondage exclusif CSA / Institut Montaigne / Fondation Robert Schuman / Orange / BFMTV réalisé par Internet le 25 mai 2014. Echantillon national représentatif de 1952 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle du répondant), après stratification par région et taille d’agglomération. Au sein de cet échantillon a été extrait un sous-échantillon de 1859 personnes inscrites sur les listes électorales. Le redressement de l’échantillon a été établi selon les estimations CSA pour BFMTV à 20h, le 25 mai 2014. 

Consultez le sondage Institut CSA pour l’Institut Montaigne, la Fondation Robert Schuman, Orange et BFMTV

Recevez chaque semaine l’actualité de l’Institut Montaigne
Je m'abonne