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18/12/2008

Claude Bébéar sur BFM : "Le Président a prononcé un discours vivifiant"

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Claude Bébéar commente avec Fabrice Lundy le discours de Nicolas Sarkozy sur l'égalité des chances. Il évoque aussi la crise économique et donne son sentiment sur la situation actuelle de la France.

"Ce que j’ai bien aimé c’est que ce n’était pas un discours incantatoire, c’était des réponses sur des choses concrètes à faire, il disait à ses ministres ce qu’ils avaient à faire. J’ai trouvé que c’était très fort, et les premiers échos que j’ai eu en sortant me laissent penser que les gens ont bien pris le message."

Sur quoi doit se baser la discrimination positive, sur le social ou sur l’ethnique ?

"Pour éviter le mot de discrimination positive, car la discrimination va contre notre culture, il refuse justement la différenciation ethnique. Il dit que c’est le social, ce sont tous ceux qui n’ont pas leur chance dans la société. Il peut y avoir des Gaulois, des Africains, des Asiatiques, tous ceux là, il faut les traiter sur un pied d’égalité. Donc effectivement, il dit bien que la discrimination frappe surtout le gens qui ont une couleur de peau différente et qu’il faut faire un effort plus fort probablement pour ceux-là, mais il faut que tout le monde trouve son compte. C’est ce qui est très bien."

Le capitalisme marche-t-il sur la tête ? C’est un peu ce que beaucoup ont reproché aux différents acteurs pendant cette année 2008, une année vraiment pas comme les autres ?

"Absolument. Quand vous regardez toutes les crises, vous vous apercevez qu’il y a deux constantes. Il y a la cupidité -individuelle ou des entreprises- d’une part. Quand les actionnaires demandent 15% de retour sur investissement dans une période où l’inflation est très basse, ce n’est pas raisonnable, c’est de la cupidité. Et il y a la perte de bon sens d’autre part. Quand vous regardez l’histoire des subprimes par exemple, on prête de l’argent à des gens dont on sait qu’ils n’ont pas les moyens de le rembourser. C’est de l’escroquerie. C’est de la perte de bon sens. On avait déjà vu cela avec les junk bonds, les obligations pourries : on prêtait de l’argent à des entreprises dont on savait pertinemment qu’elles ne pourraient pas rembourser sauf mircale. Cette fois-ci on recommence la même bêtise avec des particuliers."

Lisez la suite sur le site de BFM, et écoutez cette interview de Claude Bébéar par Fabrice Lundy

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