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02/11/2017

74 % des Français sont favorables à l'ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires sous conditions

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74 % des Français sont favorables à l'ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires sous conditions
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Tous les mois, ELABE interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique sur un sujet d'actualité économique ou de société.

Invités à se prononcer sur l’ouverture de l’assurance chômage aux salariés démissionnaires sous conditions, 74 % des Français y sont favorables et 26 % y sont opposés. Dans le détail, 15 % d’entre eux sont "très favorable" et 59 % "plutôt favorable" à cette réforme. A l’inverse, 20 % y sont "plutôt opposé" et 6 % y sont "très opposé".

La majorité des Français, quel que soit leur âge apporte un soutien à cette proposition, même si les plus âgés sont les moins enthousiastes (64 % auprès des personnes âgées de 65 ans et plus). Les catégories sociales moyennes (78 %) et populaires (80 %) sont les plus favorables à cette réforme. Les cadres sont 73 % à soutenir cette proposition.

Si l’ensemble des électorats adhèrent majoritairement à cette idée, elle obtient un soutien encore plus large auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (83 %) alors que les électeurs de François Fillon (69 %) et de Marine Le Pen (64 %) sont plus mesurés.

Ouverture de l’assurance chômage aux indépendants: 87 % des Français y sont favorables.

Dans le détail, 27 % d’entre eux y sont "très favorable" (taux particulièrement élevé) et 60 % "plutôt favorable". A l’inverse, 13 % des Français sont opposés à cette proposition, 11 % sont "plutôt opposé" et 2 % d’entre eux y sont "très opposé".

Cette proposition fait la quasi-unanimité auprès de l’ensemble des catégories de population sociodémographiques et professionnelles.

L’ensemble des principaux électorats apportent un soutien à cette réforme et particulièrement les électeurs de 1er tour d’Emmanuel Macron (91 %), de Jean-Luc Mélenchon (90 %) et de François Fillon (89 %).

Près de 8 Français sur 10 favorables à l’instauration d’un bonus/malus qui pénaliserait les entreprises faisant trop souvent appel aux contrats courts.

L’instauration d’un bonus/malus qui pénaliserait les entreprises faisant trop souvent appel aux contrats courts est plébiscitée par les Français : 81 % y sont favorables (dont 31 % "très favorable"). A noter qu’avec près d’un tiers des Français qui affirment très nettement leur adhésion, il s’agit d’un taux particulièrement élevé. A l’inverse, 19 % réfutent cette idée (dont 3 % "très opposé").

Les catégories sociales moyennes adhèrent encore davantage à cette proposition : 92 % y sont favorables.

D’un point de vue politique, les électeurs d’Emmanuel Macron (89 %) et de Jean-Luc Mélenchon (86 %) sont ceux qui expriment leur plus forte adhésion alors que ceux de François Fillon sont légèrement plus mesurés (74 %).

Radiation de l’assurance chômage des demandeurs d’emploi refusant deux offres d’emploi "raisonnables" : 63 % des Français favorables

L’adhésion à cette mesure est plus mesurée que les précédentes : 63 % y sont favorables contre 37 % qui y sont opposés. Dans le détail, 22 % des Français y sont "très favorables" et 41 % "plutôt favorables". A l’inverse, 23 % y sont "plutôt opposés" et 14 % "très opposés".

Si plus de 3 retraités sur 4 expriment un avis favorable (77 %), les actifs sont plus partagés (59 %). Au sein même de cette population, les catégories sociales populaires se montrent encore plus réservées (54 % "favorable", 46 % "opposé").

D’un point de vue politique, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon rejettent majoritairement la radiation de l’assurance chômage des demandeurs d’emploi refusant deux offres d’emploi "raisonnables" (respectivement 60 % et 62 % y sont opposés).

A l’inverse, les électeurs d’Emmanuel Macron (80 %) et de François Fillon (82 %) y sont très majoritairement favorables. On notera que les électeurs de Marine le Pen, même dans une proportion moindre, se déclarent eux aussi favorables à cette mesure.

 

Consulter les résultats du sondage en intégralité

Lire l'article des Echos

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