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Nantes

311 479 habitants
Maire sortant Johanna Rolland (PS)

Montpellier

282 143 habitants
Maire sortant Philippe Saurel (DVG)

Population

2018
311 479
+5,22  %
2014
296 027

Dépenses

Dépenses totales
2018
456,1 M€ 
-16  %
2014
542,8 M€ 
Dépenses par habitant
2018
1 464 € 
-20,2  %
2014
1 834 € 
2018
Charges de fonctionnement
368,3 M€  -7,9  %
Emploi d’investissement
87,9 M€  -38,5  %
Charges de personnel
186,8 M€  -1,9  %
Dépenses d’équipement
53,8 M€  -36,3  %

Recettes

Recettes globales
2018
490,5 M€ 
-12,1  %
2014
558,1 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
208,2 M€  +8,6  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
64,5 M€  -21,1  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
207 €  -25  %

Dette

Dette
2018
181,3 M€ 
-24,6  %
2014
240,4 M€ 
2018
Dette par habitant
582 €  -28,3  %
 
Dette/CAF
3,7 ans -2,5  ans

Métropole

Dette
2018
770,8 M€ 
-2,8  %
2014
792,6 M€ 
2018
Dette par habitant
1 192 €  -8,2  %
 
Dépenses par habitant
2 132 +20  %

Que faut-il en retenir ?

Entre 2008 et 2018, la population nantaise a crû de 12 % (et de 5 % entre 2014 et 2018).

Ce dynamisme démographique ne s’est pas accompagné d’une hausse du budget de la ville sur l’ensemble de cette période. Au contraire, les dépenses totales de la ville de Nantes ont diminué de près de 16 % entre 2014 et 2018. Même sur dix ans (2008-2018), la tendance reste à la baisse (- 9 %).

Cette contraction des dépenses s’explique par une certaine maîtrise des dépenses de fonctionnement, qui ont même diminué entre 2014 et 2018, mais plus encore par une forte diminution des dépenses d’investissement. Ainsi, les dépenses d’investissement ont diminué de près de 40 % entre 2014 et 2018, portées par une baisse de 36 % des dépenses d’équipement sur cette période.

La baisse des dépenses de la ville a permis de diminuer fortement son endettement (- 42 % entre 2008 et 2018, – 25 % entre 2014 et 2018) et d’améliorer très largement sa capacité de désendettement : le ratio dette / CAF est ainsi passé de 6,2 en 2014 à 3,7 en 2018. Cette baisse de l’endettement s’est effectuée sans actionner le levier de la fiscalité directe locale, dont les taux sont stables depuis 2009.

La baisse des dépenses de la ville de Nantes doit notamment être mise en regard avec le dynamisme des dépenses de Nantes Métropole, dont le budget total a augmenté de 27 % entre 2014 et 2018 pour atteindre près de 1,4 Md€. Cette augmentation des dépenses ne s’est pas pour autant traduite par une augmentation de l’endettement de l’intercommunalité, qui a même légèrement décru (- 3 % entre 2014 et 2014 et – 8 % entre 2008 et 2018), tandis que sa capacité de désendettement s’est fortement améliorée, de 7,0 en 2008 à 3,0 en 2018.

Sources

IndicateurSource
Données comptables du ministère de l’économie et des finances

www.collectivites-locales.gouv.fr

Statistiques des impôts (taux, assiettes, produits)

https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/comment-sont-calcules-mes-impots-locaux

◆ Compte administratif

2017 pour la ville de Nantes, 2018 pour Nantes-Métropole

 

2018
282 143
+5,18  %
2014
268 244

 

Dépenses totales
2018
379 M€ 
-20  %
2014
471 M€ 
Dépenses par habitant
2018
1 346 € 
-23  %
2014
1 756 € 
2018
Charges de fonctionnement
279 M€  -13  %
Emploi d’investissement
101 M€  -34  %
Charges de personnel
172 M€  +3  %
Dépenses d’équipement
68 M€  -44  %

 

Recettes globales
2018
394 M€ 
-22  %
2014
508 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
198 M€  +8  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
67 M€  -1  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
237 €  -6  %

 

Dette
2018
182 M€ 
-21  %
2014
230 M€ 
2018
Dette par habitant
645 €  -25  %
 
Dette/CAF
4,2 ans -1,2  ans

 

Dette
2018
913 M€ 
-4  %
2014
955 M€ 
2018
Dette par habitant
1 963 €  -6  %
 
Dépenses par habitant
1 555 -3,6  %

 

La commune de Montpellier a vu sa population augmenter de plus de 5 % depuis 2014, tandis que ses dépenses ont décru de 20 % sur la même période. Les dépenses par habitant s’élevaient, en 2018, à 1 346 euros. Ces dernières ont ainsi connu une forte baisse depuis 2014, de plus de 23 %. Elles avaient déjà fortement chuté entre 2008 et 2014 (- 17,5 %) sous le double effet de l’augmentation de la population (+ 23 %) et de la stagnation des dépenses (+ 1,6 %) sur la période.

Les dépenses de la ville ont connu une forte croissance entre 2008 et 2013, puis une baisse de 2014 à 2018, pour atteindre 379 M€ en 2018. La commune de Montpellier a ainsi connu une augmentation de ses dépenses avant l’élection, puis une baisse lors de l’année de l’élection et l’année suivante. Cette évolution s’explique aussi par la création de Montpellier Méditerranée Métropole en 2015.

Plus de la moitié des dépenses de la commune sont dédiées, en 2018, à l’éducation, l’enfance et la jeunesse (31,7 %), et à l’aménagement, au développement et à l’environnement (22,6 %). La charge de la dette s’élève à 4,5 %, soit un niveau comparable au budget destiné à la sécurité (4,3 %).

Alors que l’ensemble des dépenses de fonctionnement de la commune a baissé de 12,8 % sur la période 2014-2018, les dépenses de personnel ont crû de 3,2 %. En conséquence, la part des dépenses de personnel dans le total des dépenses de fonctionnement a augmenté de 9,6 points sur cette période. Les dépenses d’investissement sont en baisse de 34 % entre 2014 et 2018.

La fiscalité constitue la principale recette de fonctionnement (59 %) de la commune, et la plus dynamique. Dans ce cadre, l’augmentation du produit de la fiscalité locale (+ 8 %) depuis 2014 est largement imputable au dynamisme démographique (+ 5 %). Les taux d’imposition sont inchangés depuis 2014. La ville de Montpellier se caractérise par un taux plus élevé et une base plus étroite que la moyenne de sa strate, en raison des dispositifs d’abattements à vocation sociale qu’elle a instaurés.

Entre 2014 et 2018, le montant de la DGF a baissé de 1 %, et s’élève à 67,4 M€ en 2018. Cette baisse s’inscrit dans le cadre du gel du montant global de la DGF décidé en 2017. Cette baisse est toutefois de moindre importance que dans les communes de taille comparable, en raison notamment de l’évolution de sa dotation de solidarité urbaine (DSU).

L’encours de la dette de Montpellier correspond aux cycles de l’investissement local qui enregistre, en première partie de mandat, une phase de reflux pendant la définition des projets de la programmation pluriannuelle d’investissement et la réalisation des études préalables, puis, dans une seconde partie de mandat, l’engagement des crédits de paiement les plus importants correspondant à la réalisation effective des projets d’investissement. La capacité de désendettement exprimée en année s’établit à 4,2 ans en 2018 (5,4 ans en 2014). Malgré un très léger rebond depuis 2017, la ville présente un niveau de dette soutenable.

Sources

IndicateurSource
Données comptables du ministère de l’économie et des finances

www.collectivites-locales.gouv.fr

Statistiques des impôts locaux (taux, assiettes, produits)

http://www.impots.gouv.fr/

Documents budgétaires de la Ville de Montpellier

https://www.montpellier.fr/4268-documents-budgetaires-2017.htm