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Strasbourg

281 512 habitants
Maire sortant Roland Ries

Toulouse

479 638 habitants
Maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR)

Baromètre

Indicateur
Part des logements sociaux27 % (2016)
Part des logements vacants7,7 % (2015)
Evolution du nombre de logements dont la commune a autorisé la construction-63,0 % (2014-2018)
Evolution du nombre de m² dont la commune a autorisé la construction-56,8 % (2014-2018)
Taux de propriétaires parmi les résidences principales27,1 % (2015)
Evolution des zones végétales et boisées -0,4 % (2013-2016)

Que faut-il en retenir ?

La part de logements sociaux au sein de la commune dépasse le seuil fixé par la loi “Solidarité et renouvellement urbain” et comptait pour 27 % du parc total en 2016. Il s’agit là du taux le plus important parmi les 11 villes étudiées, dont la moyenne se situe à 20,7 %.

Les constructions annuelles de logements ont diminué de moitié entre 2014 et 2018. Ainsi, si 3 960 logements ont été autorisés en 2014, ils n’étaient plus que 1 465 en 2018, soit une baisse de 63 %.

Le taux de logements vacants (7,7 %) est faible et en dessous de la moyenne des 11 villes étudiées pour cette opération. Le taux de propriétaires est quant à lui de 27,1 %, soit le taux le plus faible parmi les villes étudiées (37,2 % en moyenne).

Sources

IndicateurSource
Part des logements sociaux

Site de la ville

Part des logements vacants
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction

http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235

Taux de propriétaires parmi les résidences principales

https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter

Evolution des zones végétales et boisées de la commune

www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods

 

Indicateur
Part des logements sociaux21,6 % (2018)
Part des logements vacants8,2 % (2015)
Evolution du nombre de logements dont la commune a autorisé la construction+17,3 % (2014-2018)
Evolution du nombre de m² dont la commune a autorisé la construction+38,2 % (2014-2018)
Taux de propriétaires parmi les résidences principales33 % (2015)
Evolution des zones végétales et boisées -0,02 % (2013-2016)

 

Le dynamisme démographique toulousain a créé d’importants défis sur le front du logement. La municipalité y a notamment répondu en autorisant davantage de constructions. Ainsi, en 2018, 6 550 logements ont été autorisés, soit 17,3 % de plus qu’en 2014 (5 584 logements) et 49,1 % de plus qu’en 2009 (3 746 logements). Cette dynamique transparaît également sur les livraisons de logements neufs, qui ont crû de 68 % en 2018 en comparaison avec 2014 (de 2 752 à 4 633 logements).

Le taux de logements sociaux est par ailleurs passé de 20,2 % à 21,6 % entre 2014 et 2018, plaçant Toulouse en dessous des obligations de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et dans la moyenne des 11 villes étudiées.

De surcroît, en dépit de la forte hausse des prix des logements (20 % en 4 ans selon le baromètre Se Loger-LPI), la portion de propriétaires occupants s’est maintenue entre 2010 et 2015 pour s’établir à 33 % cette année-là, un chiffre néanmoins inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées. La part des logements vacants a, elle, légèrement augmenté, passant ainsi de 7,9 % en 2010 à 8,2 % en 2015, un chiffre conforme à la moyenne des autres villes.

Les grands projets d’urbanisme de Toulouse menés durant la mandature sont :

  • la transformation du quartier de la gare Matabiau, mêlant une offre nouvelle de logements, de commerces et de bureaux ;
  • le nouveau parc des expositions (projet initié en 2010), 3ème parc des expositions de France en superficie d’exposition hors Paris ;
  • l’aménagement des quais avec le projet Grand Parc Garonne ;
  • et la poursuite du chantier de l’écoquartier de la Cartoucherie sur l’ancien site du ministère de la Défense.

Les espaces boisés et végétalisés naturels de la ville de Toulouse reculent (- 1,2 % entre 2008 et 2016) face à la pression urbaine. Néanmoins, il est à noter que la Ville de Toulouse s’est engagée fin 2017 sur des objectifs de réduction, d’ici à 2030, de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (base 2008) et de 20 % la consommation énergétique finale. Une baisse des émissions globales, de l’ordre de 5 %, est déjà constatée depuis 2010.