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Nantes

311 479 habitants
Maire sortant Johanna Rolland (PS)

Toulouse

479 638 habitants
Maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR)

Baromètre

Indicateur
Part des logements sociaux22,1 % (2017)
Part des logements vacants6,1 % (2016)
Evolution du nombre de logements dont la commune a autorisé la construction-31 % (2014-2018)
Evolution du nombre de m² dont la commune a autorisé la construction-26 % (2014-2018)
Taux de propriétaires parmi les résidences principales37,6 % (2016)
Evolution des zones végétales et boisées -0,6 % (2014-2016)

Que faut-il en retenir ?

Sur la période 2014‑2018, les autorisations de constructions octroyées par la ville de Nantes ont diminué significativement, tant en nombre de logements (- 31 % si l’on compare le nombre de logements autorisés en 2014 avec le nombre de 2018) qu’en surfaces (- 26 %).

Cette diminution des constructions n’a pas eu d’impact sur le taux d’occupation des logements puisqu’on constate qu’entre 2011 et 2016, la part des logements vacants a stagné à 6 %. Parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération, Nantes est ainsi la ville présentant le plus faible taux de logements vacants.

Avec un taux de propriétaires parmi les résidences principales établi à 37,6 % en 2016, Nantes arrive en troisième position parmi les 11 villes étudiées. La part des logements sociaux (22,1 % en 2017) est supérieure à la moyenne observée pour les 11 villes étudiées.

Sources

IndicateurSource
Part des logements sociaux

Site de la ville

Part des logements vacants
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction

http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235

Taux de propriétaires parmi les résidences principales

https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter

Evolution des zones végétales et boisées de la commune

www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods

 

Indicateur
Part des logements sociaux21,6 % (2018)
Part des logements vacants8,2 % (2015)
Evolution du nombre de logements dont la commune a autorisé la construction+17,3 % (2014-2018)
Evolution du nombre de m² dont la commune a autorisé la construction+38,2 % (2014-2018)
Taux de propriétaires parmi les résidences principales33 % (2015)
Evolution des zones végétales et boisées -0,02 % (2013-2016)

 

Le dynamisme démographique toulousain a créé d’importants défis sur le front du logement. La municipalité y a notamment répondu en autorisant davantage de constructions. Ainsi, en 2018, 6 550 logements ont été autorisés, soit 17,3 % de plus qu’en 2014 (5 584 logements) et 49,1 % de plus qu’en 2009 (3 746 logements). Cette dynamique transparaît également sur les livraisons de logements neufs, qui ont crû de 68 % en 2018 en comparaison avec 2014 (de 2 752 à 4 633 logements).

Le taux de logements sociaux est par ailleurs passé de 20,2 % à 21,6 % entre 2014 et 2018, plaçant Toulouse en dessous des obligations de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et dans la moyenne des 11 villes étudiées.

De surcroît, en dépit de la forte hausse des prix des logements (20 % en 4 ans selon le baromètre Se Loger-LPI), la portion de propriétaires occupants s’est maintenue entre 2010 et 2015 pour s’établir à 33 % cette année-là, un chiffre néanmoins inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées. La part des logements vacants a, elle, légèrement augmenté, passant ainsi de 7,9 % en 2010 à 8,2 % en 2015, un chiffre conforme à la moyenne des autres villes.

Les grands projets d’urbanisme de Toulouse menés durant la mandature sont :

  • la transformation du quartier de la gare Matabiau, mêlant une offre nouvelle de logements, de commerces et de bureaux ;
  • le nouveau parc des expositions (projet initié en 2010), 3ème parc des expositions de France en superficie d’exposition hors Paris ;
  • l’aménagement des quais avec le projet Grand Parc Garonne ;
  • et la poursuite du chantier de l’écoquartier de la Cartoucherie sur l’ancien site du ministère de la Défense.

Les espaces boisés et végétalisés naturels de la ville de Toulouse reculent (- 1,2 % entre 2008 et 2016) face à la pression urbaine. Néanmoins, il est à noter que la Ville de Toulouse s’est engagée fin 2017 sur des objectifs de réduction, d’ici à 2030, de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (base 2008) et de 20 % la consommation énergétique finale. Une baisse des émissions globales, de l’ordre de 5 %, est déjà constatée depuis 2010.