Vous trouverez ici un état des lieux complet de l’impact budgétaire global de chacun des programmes. Combien d’économies ? de nouvelles dépenses ? de recettes en plus ? et en moins ? Simples promesses ou engagements précis et détaillés ?
Pour chacune des catégories présentées ci-dessous (nouvelles dépenses ; économies ; perte de recettes ; hausse des recettes), nous avons retenu les propositions dont la nature et la mise en oeuvre sont suffisamment précisées par les candidats pour en évaluer l’impact.
Nous avons ensuite établi le cumul de ces impacts, pour chaque catégorie. Il s’agit l’écart entre la situation en 2017 et la situation en 2022, dernière année du quinquennat.
Notre objectif principal est de déterminer ce qui, dans chaque programme, est présenté de façon suffisamment précise ou relève bien des compétences du prochain gouvernement. Ce qui peut donc être vérifié.
Ainsi, nous ne disons pas de chaque programme s’il est bon ou s’il est mauvais, mais s’il est ou non bien documenté et si les objectifs annoncés pour les finances publiques sont cohérents.
Nous recensons l’ensemble des mesures proposées par chaque candidat et qui ont un effet significatif – au moins 500 millions d’euros – sur le budget des administrations publiques (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales).
Nous les classons selon quatre catégories :
Pour chacune de ces propositions, nous étudions attentivement les précisions apportées par le candidat ou par son programme. Nous interrogeons le candidat et son équipe afin de savoir s’ils souhaitent apporter des précisions supplémentaires à celles déjà rendues publiques.
Sur la base de ces informations, nous évaluons l’impact budgétaire – et strictement budgétaire, c’est-à-dire sur les seules finances publiques – de chacune des propositions qui sont suffisamment détaillées pour être chiffrées.
Lorsque le périmètre, la cible, les critères, les conditions de mise en oeuvre ou le calendrier ne sont pas précisés, il n’est pas possible de produire une estimation sérieuse de l’impact qu’aurait la proposition. Dans ce cas, l’impact de la proposition n’est pas intégré à nos calculs.
Lorsque l’impact attendu de la proposition relève non pas de l’effet direct, au sens budgétaire, de la mise en oeuvre de la proposition, mais plutôt des bénéfices macro-économiques attendus à moyen ou long termes de l’ensemble du programme, nous ne l’intégrons pas non plus à nos calculs.
Quelques exemples de propositions qui ne peuvent être chiffrées dans le cadre de notre exercice :
Pour chacune des catégories présentées ci-dessus (nouvelles dépenses ; économies ; perte de recettes ; hausse des recettes), nous établissons le cumul des effets individuels de chacune des propositions retenus selon nos critères.
C’est donc l’estimation de l’impact qu’aurait sur les finances publiques le programme une fois mis en oeuvre, tel qu’il est présenté à ce stade et sur le périmètre des mesures dont l’effet peut être anticipé de manière sérieuse.
Cela ne signifie pas que les autres mesures ne produiraient pas d’effets, seulement qu’il n’est, à ce stade, pas possible de considérer que ces derniers surviendraient de façon certaine, faute de précisions suffisantes sur leur nature et leur mise en oeuvre. Pour pouvoir les intégrer, il faudrait que les candidats disent plus précisément comment ils entendent atteindre leur objectif.
Non, ces chiffres peuvent encore évoluer d’ici à la fin de la campagne. Celle-ci est toujours en cours. Chaque jour, les candidats et leurs équipes apportent, dans le débat public ou en réponse aux questions de l’Institut Montaigne, de nouvelles précisions sur la nature de leurs propositions et leurs conditions de mise en oeuvre. Ces informations sont bien entendu susceptibles de modifier nos chiffrages, qui sont régulièrement actualisés en conséquence.