--Redoubler n'est, certes, pas la solution souhaitable, ne serait-ce que parce que cela stigmatise et dévalorise l'enfant. Mais que met-on en face ? RIEN, ou, à l'extrêmem opposé, le passage en CLIS, pour des enfants qui n'ont rien à y faire... Ce pour quoi on a inventé l'inscription à la MDPH, nécessaire pour l'orientation en CLIS, sous l'étonnant "label" "enfant EN SITUATION DE handicap", puisque, n'étant pas handicapé, rien n'explique qu'il soit en grave échec scolaire au point d'aller en CLIS... sauf une évolution scolaire insuffisamment accompagnée et soutenue. Voire, plus globalement, un contenu et des méthodes d'enseignement délétères à plus d'un titre, notamment à l'enoontre d'enfants un peu fragiles, un peu immatures ou insuffisamment structurés.Il faut se garder de prendre les choses une par une : le redoublement est néfaste, c'est vrai. La Finlande obtient de bien meilleurs résultats sans redoublement, c'est vrai. Mais la Finlande n'a pas pour autant "éradiqué" les enfants en difficulté : au lieu de les laisser végéter dans la classe précédente, elle se donne les moyens de les emmener dans la classe supérieure, en mettant en place accompagnement et soutiens ad hoc pour qu'ils puissent bénéficier de ce surcroît d'apprentissages, qui les stimule et les valorise, et encourage donc leur nouvelle progression. En France, c'est le contraire : au début, et jusqu'au bord du bord du lac, c'est "On va le laisser aller à son rythme", mais... l'enfant y va tout seul, "à son rythme"... Quand la noyade devient inévitable, c'est "Exit" ! Redoublement, ou CLIS... D'abord, on ne fait rien, et, ensuite, on se débarrasse de l'élève trop "en retard", mais "rn retard" à cause de qui ? LolaReply Lola ilola@dbmail.com