Faire de la prévention le principal axe de notre politique de santé.
Ne pas dérembourser des soins utiles pendant 5 ans. Préserver l’Aide médicale d’État (AME).
Refonder la sécurité sociale pour donner accès à tous aux mêmes droits. Redonner aux pouvoirs publics la charge de la stratégie et des décisions relatives à l’UNEDIC.
Revoir le financement de la protection sociale pour qu’il porte davantage sur la consommation, la pollution ou d’autres revenus que ceux du seul travail.
Créer un bouclier social pour les indépendants en leur proposant le choix de s’affilier au régime général ou de conserver la spécificité de leur régime après une refonte totale du RSI qui fonctionnera sur la base de l’auto-déclaration trimestrielle des revenus.
Mettre en place une carte vitale biométrique pour lutter contre la fraude.
Mettre en œuvre une politique nataliste réservée aux familles françaises, en rétablissant l’universalité des allocations familiales et en maintenant leur indexation sur le coût de la vie. Rétablir la libre répartition du congé parental entre les deux parents.
Rehausser progressivement le plafond du quotient familial, rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse.
Adapter la tarification à l’activité des établissements de santé afin de tenir compte de la surcharge de travail, et introduire des tarifs spécifiques pour le handicap.
Améliorer l’accès aux soins partout sur nos territoires, pour la santé de tous en regroupant les meilleurs plateaux techniques, en multipliant les créations de maisons de santé privées ou publiques, en développant les primes d’engagement offertes aux jeunes médecins, en poursuivant l’adaptation régionale du numerus clausus pour les études de médecine avec l’ouverture de postes d’internes en priorité dans les territoires à faible densité médicale.
Basculer progressivement les cotisations maladie dites patronales vers un mix CSG/TVA.
Favoriser la mixité des parcours publics/privés en proposant aux médecins libéraux un nouveau statut de médecin attaché à l’hôpital et en renforçant leur participation aux soins hospitaliers et à l’enseignement en médecine.
Instaurer un congé parental d’éducation modulable dans le cadre du Compte Personnel d’Activité.
Créer le droit à une aide médicale pour mourir dans la dignité pour toutes les personnes atteintes d’une maladie incurable qui le demandent, au moment où elles le demandent.
Instaurer un droit à la santé universel, indépendamment du statut professionnel ou personnel de chacun.e. Modifier la répartition de l’aide à l’accès aux complémentaires santé et affecter une partie de ces aides au financement de la Sécurité sociale, après que la mise en place du Revenu universel a mis fin à ces inégalités.
Interdire les perturbateurs endocriniens.
Lutter contre les déserts médicaux en retirant le conventionnement aux médecins qui s’installent en zone surdotée. Encourager le développement de maisons de santé pluridisciplinaires rassemblant des médecins libéraux, appuyés par une société de service pour les fonctions support.
Mettre l’accent sur la prévention pour réduire la consommation d’alcool par un contrôle renforcé du respect de la réglementation dans les grandes surfaces pour les mineurs, mais aussi en facilitant la procédure pour les contrôles d’alcoolémie au volant. Réduire également la consommation de tabac et autoriser les policiers municipaux à contrôler le respect de la réglementation pour les mineurs.
Permettre à chaque entrepreneur de bénéficier d'une protection contre le chômage.