Faire de l’enseignement et la recherche une priorité budgétaire en y investissant un milliard d’euros supplémentaire par an.
Mettre en place un service public du soutien scolaire pour donner à tous les chances de réussir à l’école et inclure dans le temps scolaire des élèves le travail personnel et les devoirs qui, aujourd’hui, sont à faire à la maison.
Mettre fin aux ghettos scolaires et conduire une politique de mixité sociale entre les établissements, en rénovant la carte scolaire, mais aussi au sein des établissements en jouant à la fois sur la sectorisation, l’affectation et la constitution des classes.
Mettre fin aux thèses non-financées et augmenter les moyens des laboratoires.
Recruter 40 000 enseignants supplémentaires pour lutter contre les inégalités scolaires. La priorité sera donnée au primaire : 20 000 postes y seront crées pour qu’il n’y ait pas plus de 24 élèves par classe pour les apprentissages fondamentaux et pas plus de 20 élèves en cycle 2 dans les REP, outres-mers et territoires ruraux. 15 000 postes seront crées pour la formation continue, 2 000 postes pour garantir le remplacement des enseignants absents et 3 000 postes pour rendre la scolarité obligatoire dès 3 ans, et même 2 ans dans les REP.
Remettre l’enseignement supérieur au coeur de l’ascension sociale. Le développement des universités sur les territoires doit être plus équilibré pour que chacune et chacun ait accès à un enseignement supérieur de qualité. Optimiser la complémentarité et les échanges entre universités de proximité et grandes universités de recherche métropolitaines. Mettre également en place une politique d’aide à la mobilité des étudiants, notamment en étoffant l’offre de logements universitaires.