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Rennes

221 272 habitants
Maire sortant Nathalie Appéré (PS)

Nice

346 055 habitants
Maire sortant Christian Estrosi (LR)

Population

2018
221 272
+3,42  %
2014
213 956

Dépenses

Dépenses totales
2018
358,7 M€ 
-18,3  %
2014
439,3 M€ 
Dépenses par habitant
2018
1 621 € 
-21  %
2014
2 053 € 
2018
Charges de fonctionnement
275,4 M€  -3,8  %
Emploi d’investissement
83,3 M€  -45,5  %
Charges de personnel
155,5 M€  -3  %
Dépenses d’équipement
62,9 M€  -24,7  %

Recettes

Recettes globales
2018
401,3 M€ 
-15,9  %
2014
477,4 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
141,5 M€  +6,7  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
51,5 M€  -17,3  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
233 €  -19,9  %

Dette

Dette
2018
178,6 M€ 
+3,7  %
2014
172,2 M€ 
2018
Dette par habitant
807 €  +0,2  %
 
Dette/CAF
4,8 ans +1,2  ans

Métropole

Dette
2018
727,8 M€ 
+505,5  %
2014
120,2 M€ 
2018
Dette par habitant
1 615 €  +472,7  %
 
Dépenses par habitant
2 403 +43,3  %

Que faut-il en retenir ?

La ville de Rennes, avec ses 221 000 habitants, a vu sa population légèrement augmenter (+ 4 %) depuis 2008.

La mandature actuelle a été marquée par un budget en baisse de – 15 %, avec une moyenne annuelle de 428 M€ entre 2010 et 2014, et 362M€ entre 2015 et 2018.

Cette baisse s’explique par la chute des dépenses d’investissement (- 46 %) qui ne représentent plus que 24 % du budget (contre 37 % entre 2008 et 2014). La ville a donc perdu 73 M€ d’investissements annuels, largement rattrapés toutefois par la hausse du budget d’investissement de la métropole. Le budget d’investissement de la métropole 2018 est ainsi supérieur de + 225 M€ par rapport au budget d’investissement de 2014.

La métropole a donc pris une part beaucoup plus importante dans les grands projets de la Ville. En 2018, ce sont 43 communes qui la composent, et pour qui elle gère le logement, les équipements culturels, l’aménagement de l’espace et les transports, la voirie, les déchets ménagers et l’assainissement, l’exploitation d’infrastructures et de réseaux de communication électroniques, et enfin l’aménagement économique et social.

Du côté de la ville de Rennes, les dépenses de fonctionnement sont restées relativement constantes (269 M€/an en moyenne sur la période 2008–2014, 276 M€/an depuis 2015), avec toutefois des évolutions dans leur ventilation. Si les dépenses de personnel sont restées stables en tenant compte de l’inflation, les subventions ont augmenté de 13 % et les achats et charges externes ont baissé d’autant. La ville dépense en majorité pour les services généraux (40 %), suivis, pour 13 % à 10 % du budget chacun, de l’aménagement et service urbains, de l’environnement, des sports et de la jeunesse, de l’enseignement et la formation, puis de la culture.

Le budget de la ville repose principalement sur la fiscalité, avec des recettes fiscales en croissance de 39 % entre 2008 et 2018. Les taux des taxes et impôts locaux n’ont pas évolué depuis 2010. Ils se situent aujourd’hui au niveau de la moyenne de la strate (21,99 %) pour la taxe d’habitation, et au-dessus (+ 2 et 2,2 points) pour la taxe sur le foncier bâti (TFB) et la taxe sur le foncier non bâti (TFNB).

La dette de la commune de Rennes reste limitée, avec une dette par habitant de 807 €/habitant en 2018, et une capacité de désendettement de 4,8 ans. Elle augmente toutefois : en 2011, il ne fallait que trois années d’autofinancement pour rembourser l’encours total de la dette de la commune.

Portant les grands projets d’investissement, la dette est désormais en majorité contractée par la métropole : celle-ci est passée de 85 M€ en 2008, à 727 M€ en 2018. Par conséquent, la dette par habitant de la métropole a suivi la même évolution, passant de 213 € en 2008 à 1 615 € aujourd’hui. Ainsi, la capacité de désendettement de la métropole avoisine en 2018 les 4,5 années. C’est donc bien la métropole qui s’endette plutôt que la ville aujourd’hui : alors que l’encours de la dette de la ville de Rennes a diminué de 10 % depuis 2014, l’encours de la dette de la métropole a été multiplié par 6.

 

2018
346 055
-0,61  %
2014
348 195

 

Dépenses totales
2018
766,7 M€ 
+13,5  %
2014
675,5 M€ 
Dépenses par habitant
2018
2 216 € 
+14,2  %
2014
1 940 € 
2018
Charges de fonctionnement
591,7 M€  +8,8  %
Emploi d’investissement
175 M€  +33  %
Charges de personnel
282 M€  +7,1  %
Dépenses d’équipement
80,8 M€  +24,1  %

 

Recettes globales
2018
763,8 M€ 
+11  %
2014
687,9 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
291,7 M€  +6,9  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
72,3 M€  -28,1  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
209 €  -27,7  %

 

Dette
2018
475 M€ 
-6,3  %
2014
507,2 M€ 
2018
Dette par habitant
1 373 €  -5,8  %
 
Dette/CAF
11,2 ans -2,5  ans

 

Dette
2018
1 503,7 M€ 
+42,1  %
2014
1 058 M€ 
2018
Dette par habitant
2 760 €  +42,3  %
 
Dépenses par habitant
2 199 +22,8  %

 

Les principaux indicateurs financiers de la ville de Nice révèlent un état financier globalement solide.

La commune dispose d’un niveau de recettes supérieur à la moyenne, à la fois en statique et en dynamique sur la période 2014-2018, malgré une diminution importante (- 28 %) de la dotation globale de fonctionnement (« DGF ») versée par l’Etat. Le niveau important de recette s’explique notamment par un produit de la fiscalité directe élevé, du fait de bases imposables par habitant supérieures à la moyenne de la strate.

La variation du niveau de dépenses est globalement stable au regard des cycles classiques des dépenses communales. Elles s’établissent en 2018 à 767 M€ et demeurent en euros par habitant supérieures de 28,4 % à la moyenne de la strate. Composante des dépenses d’investissement, les dépenses d’équipement rapportées à l’habitant sont toutefois inférieures de 151 € à la moyenne de la strate en 2014. Elles se rapprochent progressivement du niveau moyen : elles lui sont en 2018 inférieures de 30 € seulement. Ventilées par fonction, les dépenses financent en premier lieu l’administration générale (26 % des dépenses de fonctionnement), puis l’action pour le sport et la jeunesse (20 %) et l’action pour l’enseignement (16 %).

La ville de Nice semble avoir fait du désendettement une priorité : de 2014 à 2018, la dette a diminué de 6 %. En 2017, la capacité de désendettement de la ville s’établissait à 14 ans. Dans le cadre du contrat financier signé avec l’Etat, la ville de Nice s’est engagée à ramener sa capacité de désendettement à 10,8 années en 2019. Cet effort de désendettement s’est particulièrement amplifié en 2018.

Créée en 2012, la Métropole de Nice Côte d’Azur dispose de compétences élargies, notamment dans le domaine de l’urbanisme et du transport. Le transfert des dépenses d’investissement de la ville à la métropole de Nice (par exemple, le financement, par la métropole du projet de ligne Ouest-Est densifiant le tramway niçois) peut expliquer la réduction de l’endettement de la ville de Nice a contrario de celui de la Métropole de Nice Côte d’Azur soit + 42 % de 2014 à 2018 (de 1 058 M€ en 2014 à 1 504 M€ en 2018).

Sources

IndicateurSource
Données comptables du ministère de l’économie et des finances

www.collectivites-locales.gouv.fr

Statistiques des impôts locaux (taux, assiettes, produits)

http://www.impots.gouv.fr/

Données relatives au budget primitif 2017

https://www.nice.fr/uploads/media/default/0001/13/rapport%20BP2017%20VDN.pdf

Plaquette de présentation du budget primitif 2019

https://www.nicecotedazur.org/uploads/media_items/budget-primitif-2019.original.pdf