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Communiqué de presse À Paris, le 18 juillet




Municipales 2020 : l'heure du bilan à mi-parcours
Découvrir l'opération

Dans la droite ligne des opérations spéciales réalisées ces dernières années - Municipales 2020, Présidentielle 2022 et Législatives 2022 -, l’Institut Montaigne lance aujourd’hui “Municipales 2020 : l’heure du bilan à mi-parcours”. Cette opération de bilan à mi-mandat vise à éclairer les citoyens quant à l’action de leur élus en confrontant les engagements pris lors des municipales 2020 et les moyens ou actions mis en œuvre jusqu’ici pour les réaliser pour 12 des plus grandes villes françaises : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse.


Pendant plusieurs mois, les équipes de l'Institut Montaigne ont travaillé avec des experts en finances publiques locales et en politiques publiques pour chiffrer l’action des maires sur deux axes clés : la gestion des finances publiques locales et les mesures en faveur de l’adaptation au réchauffement climatique (budget vert de la mairie, alimentation biologique, lutte contre l'artificialisation, résilience et exemplarité des villes).

 

 

La bonne gestion financière n’est pas une affaire de couleur politique

Il n’y a pas de corrélation notable entre bonne gestion financière et appartenance politique de l’équipe municipale. Les mairies “vertes”, socialistes ou “de droite” sont tout aussi exposées au risque de mauvaise gestion financière. Par exemple, Paris (PS) et Nice (LR) présentent les finances publiques les plus dégradées parmi les villes étudiées.

Les prévisions budgétaires pour l’année prochaine demeurent relativement inquiétantes pour la majorité des municipalités. Les budgets prévisionnels de 2023 envisagent une dégradation notable pour la plupart des villes étudiées, en particulier pour Rennes et Strasbourg, qui atteignent le seuil d’alerte de leur capacité de désendettement à 13,6 et 12 ans, et Lille, qui s’en rapproche à 11 ans.

 

Engagement pour la transition environnementale : un bilan favorable pour les municipalités écologistes

Selon nos évaluations, deux villes écologistes (Grenoble et Bordeaux) composent le top 3 des villes qui consacrent la plus large part de leur budget d’investissement en dépenses vertes. Pour autant, Lille (PS) se classe loin en tête avec 50 % de ses dépenses d’investissement dirigées vers la transition écologique, tandis que Nice et Toulouse se classent au-dessus des deux autres villes écologistes de notre analyse (Lyon et Strasbourg). Ainsi, la part d’investissement du budget vert est davantage le ressort de la volonté politique de l’équipe municipale que de sa couleur politique.

Les municipalités vertes et de gauche proposent davantage de produits biologiques à la cantine, mais les repas sont en moyenne plus chers pour les familles aux revenus moyens. Comparativement, les villes ancrées à droite se classent toutes deux bien en dessous de la moyenne établie à 4,16 € pour ce quotient familial : le prix moyen à Nice est de 3,15 € et de 3,50 € à Toulouse. 

Les villes vertes ralentissent l'artificialisation de leurs territoires, mais plantent comparativement moins d’arbres. En contrepartie, les villes avec des taux d'artificialisation élevés affichent un plus grand nombre d’arbres plantés. Nice et Toulouse se classent respectivement première et troisième. Montpellier dispose quant à elle du plus grand nombre d’arbres par habitant, avec près d’un arbre pour deux montpelliérains.

 

Pour plus d’informations sur votre ville, cliquez sur le lien ci-dessous et téléchargez le PDF de l'opération :

  • Bordeaux : pages 32 à 43
  • Grenoble : pages 44 à 55
  • Lille : pages 56 à 66
  • Lyon : pages 68 à 79
  • Marseille : pages 80 à 93
  • Montpellier : pages 94 à 103
  • Nantes : pages 104 à 115
  • Nice : pages 116 à 128
  • Paris : pages 130 à 141
  • Rennes : pages 142 à 153
  • Strasbourg : pages 154 à 163
  • Toulouse : pages 164 à 174
Découvrir l'opération
À propos de l’Institut Montaigne

Créé en 2000, l’Institut Montaigne est un espace de réflexion, de propositions concrètes, et d’expérimentations au service de l’intérêt général. Think tank de référence en France et en Europe, ses travaux sont le fruit d’une méthode d’analyse rigoureuse, critique et ouverte qui prennent en compte les grands déterminants sociétaux, technologiques, environnementaux et géopolitiques afin de proposer des études et des débats sur les politiques publiques. Association à but non lucratif, l’Institut Montaigne organise ses travaux autour de quatre piliers thématiques : la cohésion sociale, les dynamiques économiques, l’action de l’État et les coopérations internationales. Menés dans la collégialité et l’indépendance, l’Institut Montaigne réunit des entreprises, des chercheurs, des fonctionnaires, des associations, des syndicats, des personnes issues de la société civile et d’horizons divers. Nos travaux s’adressent aux acteurs publics et privés, politiques et économiques, ainsi qu’aux citoyens engagés. Depuis sa création, ses financements sont exclusivement privés, aucune contribution n'excédant 1,2 % d'un budget annuel de 7,2 millions d'euros.

Joséfa Balavoine
Chargée de projets - Communication et relations presse
06 38 10 69 79
jbalavoine@institutmontaigne.org

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