… Et 2 tiers acceptent de limiter leur vie sociale pour lutter contre l’épidémie de Covid-19
Dans l’arbitrage entre vie sociale et restrictions sanitaires, 66 % des Français considèrent que lutter contre l’épidémie de Covid-19 doit être prioritaire, même si cela limite significativement la vie sociale des Français. À l’inverse, 33 % pensent que continuer à "vivre normalement" et préserver la vie sociale des Français doit être prioritaire, même si l’épidémie de Covid-19 continue de progresser.
En termes d’âge, 76 % des 65 ans et plus pensent que la lutte contre le coronavirus est prioritaire par rapport à la vie sociale des Français. Les 25-34 ans sont les moins enthousiastes à l’idée de renoncer à leur vie sociale : si 58 % pensent eux-aussi qu’ils faut prioriser la lutte contre l’épidémie de Covid-19, ils sont tout de même 41 % à estimer qu’il faut, au contraire, continuer de "vivre normalement" et que la vie sociale des Français doit être prioritaire.
D’un point de vue socio-économique, les cadres (71 %) et les personnes connaissant des fins de mois aisées (70 %) considèrent davantage que la lutte contre l’épidémie doit primer sur la vie sociale des Français. Bien que les ouvriers (57 %) et les personnes connaissant des fins de mois difficiles (60 %) partagent majoritairement cette opinion, ils en sont globalement moins convaincus que le reste des Français.
Politiquement, l’opinion selon laquelle la lutte contre l’épidémie de Covid-19 doit l’emporter sur la vie sociale des Français est majoritaire au sein de tous les électorats (entre 77 % et 60 %). Plus de 7 électeurs sur 10 de François Fillon (77 %) et d’Emmanuel Macron (74 %) adhèrent à cette idée. En revanche, les électorats de Marine Le Pen (60 %) et de Jean-Luc Mélenchon (61 %) sont moins en accord avec ce principe.
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