Proposer l’arabe à l’école comme seconde ou troisième langue au côté de l’espagnol, de l’allemand ou de l‘italien c’est s’assurer que cet enseignement est bien encadré et qu’il est dispensé par des professeurs formés en France.
Enfin, la lutte contre le terrorisme c’est d’abord une lutte contre l’ignorance. Ces paumés qui deviennent des djihadistes "de peur de n’être rien" selon la formule de Voltaire, ne savent rien de la civilisation dans laquelle est née et a prospéré la religion musulmane. Ils gobent des slogans creux sans disposer d’aucun bagage pour discerner l’aberrant du raisonnable. Apprendre l’arabe c’est aussi un moyen de résister à l’obscurantisme qui gangrène le Moyen-Orient et s’étend à l’Europe.
Une identité est d’autant plus sereine qu’elle est assise sur une connaissance. C’est à mon sens l’arme la plus sûre pour immuniser les jeunes Français contre ce venin de l’absolu religieux. J’appelle cela la sécurité intellectuelle.
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