La date de mise en service de ce premier réacteur de nouvelle génération reste donc encore très hypothétique.
Comment pourrons-nous compenser la fermeture future des 14 réacteurs nucléaires ?
L’ambition du gouvernement détaillée dans la PPE est d’investir dans les énergies renouvelables, qu’elles soient électriques (éolien, photovoltaïque, etc.) mais aussi thermiques. Il faut avoir en tête que l’électricité fait partie d’un mix énergétique plus large et permet à la fois de s’éclairer mais aussi de se chauffer. La difficulté, c’est que la plupart des énergies électriques sur lesquelles mise le gouvernement sont intermittentes et que l’impasse est faite sur une autre énergie, le gaz, qui pour l’instant est un réel absent de l’équation.
Si donc il est vrai que le coût des énergies renouvelables a beaucoup baissé ces dernières années, notamment pour l’éolien offshore, des moyens financiers et industriels énormes vont devoir être mis en œuvre pour compenser la fermeture de 14 réacteurs. Des décisions vont devoir être prises, une programmation figée et les industriels devront être fortement encouragés à agir.
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