Nous voulons que l'UE devienne plus verte, plus sociale et plus démocratique. C'est pourquoi nous avons déposé une motion avec nos exigences pour la présidence de l'UE au Bundestag.
ALEXANDRE ROBINET-BORGOMANO : L’Allemagne s’est longtemps trouvée dans une situation ambivalente vis-à-vis de l’Europe : trop grande pour équilibrer le jeu des puissances et trop faible pour la dominer… Avec une Commission présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen et une présidence allemande du Conseil à partir de juin, l’Europe portera les couleurs de l’Allemagne en 2020. Mais cette nouvelle direction ne devrait pas provoquer de grand sursaut : la priorité européenne de l’Allemagne réside avant tout dans le maintien d’un édifice dont elle connaît les fragilités. Le grand défi de la présidence allemande résidera par ailleurs dans sa capacité à définir une ligne européenne commune face à la Chine.
Les Verts allemands sont dans une dynamique électorale favorable qui pourrait les conduire à entrer au gouvernement. Pensez-vous qu'une alliance entre les conservateurs et les Verts aujourd'hui soit une option possible pour l'Allemagne ?
ALEXANDRE ROBINET-BORGOMANO : Certains espèrent qu’une alliance entre les conservateurs et les Verts permettra de sortir l’Allemagne de l’immobilisme, dans la mesure où la coalition actuellement au pouvoir souffre de la faiblesse du SPD.
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