C'est au moment où il y a plus de Russie et moins d'Amérique sur le continent européen, que la Pologne de Kaczyński, choisit par ses propos d'affaiblir l'Europe et de se fragiliser par rapport à la Russie.
D'un côté, la générosité éclairée d'une Allemagne qui poursuit de manière imperturbable sa politique de réconciliation à l'Est, de l'autre la hauteur presque méprisante, d'une Russie qui exploite avec cynisme ce qu'elle perçoit comme la faiblesse, les divisions, sinon les dysfonctionnements structurels de l'Union européenne. Comme les temps changent. En novembre 2011, dans un discours prononcé à l'université Humboldt de Berlin, le ministre polonais des Affaires étrangères de l'époque, Radek Sikorski, invitait l'Allemagne à jouer un rôle international plus affirmé. Cette Pologne-là n'évoquait pas le IVème Reich. Bien au contraire.
Ajouter un commentaire