Plus de 8 Français sur 10 font part de leur inquiétude concernant la situation du pays :
- 86% (-1 point par rapport au 4 novembre 2020) des Français sont inquiets de la situation économique du pays, dont 37% (-8) très inquiets. La proportion de Français très inquiets baisse fortement au sein de l’électorat de François Fillon (42%, -20), d’Emmanuel Macron (24%, -18) de Benoît Hamon (24%, -18), et de Jean-Luc Mélenchon (34%, -6). Elle reste stable à un niveau élevé chez les électeurs de Marine Le Pen (50%, -2).
- 82% (-1) des Français sont inquiets du niveau de la dette publique, dont 39% (-9) très inquiets. La proportion de Français très inquiets baisse fortement au sein de l’électorat de François Fillon (47%, -18), de Jean-Luc Mélenchon (28%, - 18), de Benoît Hamon (34%, -9), et d’Emmanuel Macron (36%, -8). A l’inverse, elle progresse chez les électeurs de Marine Le Pen (54% très inquiets, +6).
L’inquiétude à l’égard de sa situation personnelle, bien qu’un peu moins forte que celle éprouvée pour le pays, reste à un niveau élevé :
- 58% (stable) des Français se déclarent être inquiets quant à leur situation financière, dont 17% (-4) très inquiets. Cette baisse des Français très inquiets se fait sur les 18-24 ans (15% très inquiets, -13), les ouvriers (23%, -12), et les cadres (13%, -9). En revanche, Le niveau d’inquiétude est très élevé et progresse chez les Français ayant des difficultés à boucler leurs fins de mois (88% inquiets, +8 ; contre 42% chez les Français qui les bouclent facilement).
- Enfin, 38% (-1) des actifs en emploi sont inquiets de la situation de leur emploi, dont 9% (-7) très inquiets. Si l’inquiétude reste forte chez les ouvriers, elle baisse et retrouve son niveau du mois de mai 2020 (44% inquiets -14).
Les Français de plus en plus divisés sur la poursuite "quoi qu’il en coûte"
Question : Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien aux entreprises (report de cotisations, aides financières, prêts garantis par l’État, plan de relance, etc.) et un dispositif de "chômage partiel". Cela aura pour conséquence d’augmenter le niveau de la dette publique, passant de 100 % à 120 % du PIB.
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