Entre inconvénients et avantages, le regard que portent les Français sur l’appartenance à l’Union européenne demeure mitigé
Les Français sont partagés sur les bénéfices liés à l’appartenance de la France à l’Union européenne 39 % (stable par rapport à août 2020 affirment qu’elle a autant d’avantages que d’inconvénients. 33 % (-1) estiment qu’elle a plus d’inconvénients que d’avantages, et à l’inverse 27 % (=) plus d’avantages que d’inconvénients.
Sur le temps long, on observe que l’opinion "plus d’inconvénients que davantage" est en baisse (de 40 % en mars 2016 à 33 % aujourd’hui) au profit d’autant l’un que l’autre (de 34 % à 39 % aujourd’hui).
D’un point de vue politique :
- Les électeurs de Jean Luc Mélenchon sont partagés entre autant davantage que d’inconvénients (42 %) et plus d’inconvénients (39 %)
- Une majorité absolue ou relative des électeurs d’Emmanuel Macron et de Benoît Hamont associent à l’appartenance à l’UE plus d’avantages que d’inconvénients (respectivement 51 % et 46 %)
- Les électeurs de François Fillon sont les plus divisés sur cette question ( 38 % autant, 33 % inconvénients, 29 % avantages)
- Une majorité des électeurs de Marine Le Pen estime que l’appartenance occasionnent plus d’inconvénients (59 %)
D’un point de vue socioprofessionnel, les cadres ont un regard davantage positif sur l’appartenance de la France à l’UE (45 % avantage, 29 % autant) que les professions intermédiaires (28 % avantage, 38 % autant) et les catégories populaires (16 % avantage, 44 % autant).
En termes d’âge, les 18-24 ans ont un point de vue un peu plus positif (39 % avantage, 39 % autant) que les autres tranches d’âges (20 %- 29% avantages, 34 %-46 % autant).
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