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08/06/2018

[Sondage] Les Français divisés sur le sujet des aides sociales

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[Sondage] Les Français divisés sur le sujet des aides sociales
 Institut Montaigne
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Tous les mois, l'Institut Elabe interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique, ce mois-ci la question posée portait sur les aides sociales.

Concernant la retraite, la vieillesse, la santé et la lutte contre la pauvreté, les aides sociales sont jugées pas assez élevées. Pour le chômage, les Français sont plus partagés.

Une majorité des Français estime que les aides sociales ne sont pas assez élevées en ce qui concerne la retraite (81 %), la vieillesse (81 %), la lutte contre la pauvreté (64 %) et la santé (63 %).

Ils sont en revanche plus partagés à l’égard du logement (43 % pas assez élevé, 35 % juste ce qu’il faut, 22 % trop élevé) et la famille (38 % pas assez élevé, 37 % juste ce qu’il faut et 25 % trop élevé).

Il sont très divisés concernant le chômage (36 % juste ce qu’il faut, 34 % trop élevé et 30 % pas assez).

Que ce soit auprès des personnes issues des classes populaires ou moyennes, ou encore chez les cadres, les aides sociales sont jugées pas assez élevées pour la retraite (86 % pas assez élevé, 80 % et 67 %), ainsi que pour la vieillesse (85 %, 80 % et 69 %), pour la santé (68 %, 57 %, 50 %) et pour la lutte contre la pauvreté (67 %, 59 % et 45 %).

En ce qui concerne le logement, les classes populaires estiment que les aides ne sont pas assez élevées (52 %), les classes moyennes sont plus partagées (42 % pas assez élevé, 38 % juste ce qu’il faut et 20 % trop élevé). A l’inverse, 42 % des cadres estiment que les aides sont trop élevées, soit 20 points de plus que la moyenne des Français (et 34 % juste ce qu’il faut, 23 % seulement pas assez élevé).

Ces trois catégories de population sont partagées sur la famille et le chômage. La faiblesse du niveau des aides sociales est partagée par l’ensemble des électeurs en ce qui concerne la retraite (entre 69 % et 87 % selon l’électorat), ainsi que pour la vieillesse (71 % à 87 %), la lutte contre la pauvreté (59 % à 76 %) et la santé (51 % à 74 %).

A noter que 49 % des 35-49 ans déclarent que le niveau des aides n’est pas assez élevé pour la famille, il s’agit d’un résultat plus important que les autres générations (entre 31 % et 39 %). De plus, le nombre de Français déclarant que les aides sociales ne sont pas assez élevées pour la vieillesse augmente avec l’âge des répondants: de 61 % pour les 18-24 ans, 69 % pour les 25-34 ans, 82 % pour les 35-49 ans, 89 % pour les 50-64 ans à 88 % pour les 65 ans et plus.

50 % des Français estiment que le niveau des dépenses sociales est une mauvaise chose car cela ne permet pas d’investir dans d’autres domaines, 49 % considèrent que cela est une bonne chose pour garantir le modèle social français.

Amenés à se positionner sur le niveau des dépenses sociales en France, dans la mesure où elles représentent 31.8 % du PIB, c’est-à-dire 5 points de plus que le niveau des autres pays européens, les Français sont très partagés.

50 % estiment que cela est une mauvaise chose, parce que cela pèse trop sur la dette et ne permet pas d’investir dans d’autres domaines. A l’inverse, 49 % considèrent que cela est une bonne chose, parce que cela garantit le modèle social français.

Le niveau des dépenses sociales actuel est considéré comme une mauvaise chose par 59 % des cadres, alors que les classes populaires (49 % mauvaise chose, et 50 % bonne chose) et les classes moyennes (47 % mauvaise chose et 53 % bonne chose) sont partagées.

 

Consulter les résultats du sondage en intégralité.

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