Des Français de mieux en mieux informés sur la mise en place du prélèvement à la source
Deux tiers des Français (65 %, + 9 points), et trois quarts des personnes payant l’impôt sur le revenu (71 %), s’estiment bien informés.
Plus précisément, 16 % se déclarent être "très bien informé" et 49 % "assez bien informé". A l’inverse, 35 % se déclarent être "assez mal informé" (26 %) ou "très mal informé" (9 %).
Alors que l’information était une faiblesse relative du dispositif avant sa mise en place, les Français se déclarant bien informées sont en hausse de 9 points sur 2 mois et de 12 points sur 3 mois. Logiquement, les Français ayant à payer l’impôt sur le revenu se déclarent sensiblement plus informés (71 %) que ceux qui n’y sont pas assujettis (59 %).
Dans le détail, le sentiment d’être informé dépend fortement de l’âge des répondants. Ainsi, "seuls" 37 % des 18-34 ans se déclarent bien informés alors qu’ils sont 78 % à faire de même après 65 ans.
Les retraités (78 %) se déclarent par ailleurs plus informés que les actifs (64 %), population recevant pourtant des informations de la part de leur employeur.
Enfin, d’un point de vue politique, les électeurs d’Emmanuel Macron (80 %) et de François Fillon (80 %) au premier tour de l’élection présidentielle se déclarent plus informés que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (62 %) et de Marine Le Pen (55 %).
Des erreurs à la mise en place
14 % des Français s’acquittant de l’impôt sur le revenu déclarent avoir constaté une erreur lors du prélèvement du mois de janvier.
Dans l’ordre de citations, ces erreurs correspondent d’abord à des erreurs de taux de prélèvement : taux de prélèvement inadapté, non prise en compte de la modification du taux de prélèvement et erreur du taux et du montant de prélèvement par rapport au taux indiqué par l’administration fiscale.
En termes politiques, les opposants au président de la République se montrent moins indulgents et sont les premiers à relever des erreurs : ils sont 24 % auprès des électeurs de Marine Le Pen, 15 % auprès des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 13 % auprès des électeurs de François Fillon et 7 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron.
De nombreux avantages perçus par les Français...
Les avantages que l’on peut tirer à titre personnel du prélèvement à la source sont mieux perçus depuis sa mise en place : l’étalement du paiement sur 12 mois est le premier avantage perçu.
Invités à lister parmi six propositions les avantages du prélèvement à la source, les Français mettent de plus en plus en avant les avantages personnels de ce système : il en est ainsi de "l’étalement du paiement sur 12 mois" (52 %, +6) – premier bénéfice identifiés des Français –, de la simplification de la gestion de ses revenus (38 %, +5) et de l’adaptation rapide aux variations de revenus (33 %, +8).
A l’inverse, l’opinion quant aux bénéfices pour l’administration est quasiment stable, qu’elle concerne la simplification pour l’administration fiscale (24 %, -1 point) ou la réduction du nombre d’erreurs de prélèvement (7 %, =).
Par ailleurs, les Français ne voyant pas d’avantage à ce nouveau système sont en baisse de 4 points sur 2 mois et de 8 points sur 3 mois.
Enfin, les Français payant l’impôt sur le revenu sont légèrement plus nombreux à percevoir des avantages au prélèvement à la source. C’est notamment le cas concernant le bénéfice de simplification pour l’administration fiscale (36 % vs 32 % pour ceux qui ne payent pas l’impôt sur le revenu) et l’adaptation plus rapide aux variations de revenus (28 % vs 24 %).
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