Partant du constat d’un système social illisible et inefficient au regard des sommes engagées, l’Institut Montaigne recommandait, dans son dernier rapport :
- Dans un premier temps, la mise en place d’un versement social unique des différentes prestations sociales grâce aux technologies numériques appliquées à l’administration ;
- Dans un second temps, la fusion des prestations sociales au sein d’une allocation sociale unique de sécurité sociale, ajustable en temps réel selon l'évolution de la situation de la personne.
L’allocation sociale unique que défend l’Institut Montaigne part du même constat que celui dressé par le président. Elle a pour objectif de lutter contre la précarité en mettant fin aux asymétries d’informations et en redirigeant les ressources de façon plus efficiente, vers ceux qui en ont besoin. Toutefois, la sémantique utilisée par l’exécutif - "universel" - est trompeuse. Il s’agirait en effet de mettre en place une allocation assortie de droits et de devoirs pour les personnes dans le besoin et non un revenu sans conditions, véritablement universel, comme le proposait par exemple Benoît Hamon lors de la campagne pour les présidentielles en 2017.
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