Enfin, et c’est peut-être le plus important, les entreprises et les citoyens auront besoin de temps afin de se conformer aux nouvelles relations commerciales qui débuteront le 1er janvier – qu’il y ait ou non un accord. Ceci implique d’être en règle, de prendre en compte les délais supplémentaires aux frontières et de s’assurer que votre animal de compagnie a le passeport et les vaccins nécessaires. Le gouvernement britannique doit aussi s’assurer que la frontière entre la Grande Bretagne et l’Irlande du Nord soit prête.
Vu les ajustements demandés aux entreprises par la situation engendrée par la Covid-19, et l’incertitude des négociations, les deux parties pourraient n’avoir d’autre choix que d’explorer de nouvelles mesures afin d’étaler l’entrée en vigueur de cette nouvelle relation. Si on en venait à cela, ces nouvelles mesures devraient elles aussi être négociées.
Il est essentiel de se préparer à un scénario sans accord
Avec de tels enjeux, et si peu de temps, l’absence d’accord demeure possible par défaut. La pression pour se préparer à toute éventualité ne devrait qu’augmenter au fur et à mesure que la pression afin d’obtenir un accord se fait plus lourde sur les deux parties. C’est ce que devrait dire en substance le président du Conseil de l’UE, Charles Michel, dans son point informel avec les Etats membres aujourd’hui.
L’été a été tranquille pour les observateurs du Brexit, mais les prochaines semaines devraient se révéler déterminantes. Au-delà de la politique, il y a des ajustements juridiques et techniques à mettre en place, et tout cela demande du temps. Préparez-vous, la route promet d’être compliquée.
Copyright : JOHN THYS / AFP
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