Alors qu’à la fin du mois de novembre, plus de 80 % des Français déclaraient soutenir les gilets jaunes, ils ne sont plus ou moins qu’un sur deux aujourd’hui.
Ce qui reste considérable, d’autant qu’un nombre encore plus significatif de Français affiche une immense empathie pour leurs revendications, qu’elles soient sociales, pour une amélioration du pouvoir d’achat, devenue la première préoccupation des Français devant le chômage, l’égalité sociale, la justice fiscale, ou politiques, afin de renouveler le fonctionnement de la démocratie. C’est là sans doute les raisons de la persistance du mouvement des gilets jaunes qui est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire des grands mouvements sociaux en France puisque, par comparaison, les grandes grèves de 1936 comme les "événements" de mai-juin 1968 avaient duré plus de deux mois.
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