[Les partisans de Trump] ne percevaient pas le pouvoir de nuisance d'un homme qui s'appuyait systématiquement sur les pires instincts de l'humanité en général, et de l'Amérique en particulier, pour se maintenir au pouvoir.
Il ne faut pas sous-estimer les difficultés de tous ordres, sanitaire, économique, social et avant tout politique, auxquelles la nouvelle équipe en place à la Maison-Blanche se trouve confrontée. Au lendemain de la "prise du Capitole", 90 % des plus chauds partisans de Donald Trump se déclaraient toujours prêts à voter pour lui. Mais il ne faut pas non plus, en sens inverse, sous-estimer les capacités de cette nouvelle administration à faire face avec succès à tous ces défis. Nombreux ont été ceux qui, de Janvier 2017 à presque la fin de 2020 - séduits sans doute par les promesses fiscales (tenues d'ailleurs) de Donald Trump - ont refusé de confronter l'essence et la nature profonde du locataire de la Maison-Blanche. Ils mettaient en avant son pragmatisme, son goût du succès, son absence d'idéologie.
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