Le ministre de l’économie, Giovanni Tria, et le président du Conseil, Giuseppe Conte, rejettent la création des minibot, et, fondamentalement, réaffirment l’appartenance de l’Italie à l’Union européenne et à la zone euro.
Matteo Salvini doit ensuite faire fléchir trois personnages clefs de l’exécutif et des institutions : le ministre de l’économie, Giovanni Tria, le président du Conseil, Giuseppe Conte, et le président de la République, Sergio Mattarella. Avec les deux premiers, Salvini se fait presque menaçant, jouant sur le fait qu’ils sont très faibles et ne disposent ni de parti ni de parlementaires prêts à les suivre. Auprès du dernier, sachant la popularité dont il bénéficie auprès de l’opinion, essentiellement pour des raisons institutionnelles, il se montre plus prudent et respectueux. C’est surtout par rapport à l’Union européenne que la confrontation se joue.
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