Il est important de noter que les habitants d’Auckland, en stade 3, ont reçu l’interdiction de quitter la ville, autour de laquelle un cordon sanitaire a été mis en place. La politique sur le port du masque a elle aussi changé. Le masque ne faisait pas partie de la stratégie nationale pour affronter la première vague mais il l’est devenu pour la deuxième, suite à l’émergence de nouveaux éléments scientifiques. Le port du masque a été imposé dans les transports en commun pour les personnes vivant dans les régions placées en stade 2 et 3, et fortement encouragé à l’intérieur en présence d’autres personnes. L’autre différence entre la première et la deuxième vague est la mise en service de l’application de traçage, NZ Covid Tracer App, présentée le 20 mai par le gouvernement qui a encouragé les citoyens à la télécharger sur leurs portables. Cette application fonctionne par le biais de codes QR affichés dans les commerces, qu’on peut scanner afin d’être ensuite prévenu par le ministère via l’application en cas d’exposition au virus dans ces endroits. Il est devenu au début de la deuxième vague obligatoire pour les commerces d’afficher ces codes QR, ce qui a fait augmenter leur utilisation. Cependant, la valeur ajoutée de l’application a sans doute été limitée par sa faible utilisation.
Au 9 novembre, la Nouvelle-Zélande demeure au stade 1. Nous maintenons une capacité de test élevée avec un taux de test de 208/1000 au 12 novembre. Grâce à notre faible nombre de cas et notre capacité de test relativement haute, nous sommes toujours en tête des classements mondiaux de tests par cas confirmé avec un total de 700, soit deux fois plus que le deuxième pays, l’Australie, qui en pratique 325, et bien plus que la majorité des pays européens, qui en pratiquent entre 10 et 30. Nous avons la chance, étant donné notre faible nombre de cas, de ne pas avoir à discuter "d’immunité collective", que nous espérons atteindre au travers d’un vaste programme de vaccination lorsqu’un vaccin sera disponible.
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