Aujourd’hui, alors que la pandémie en Chine est démontrée, interrompre ces vols. Ces mesures pourraient être brèves, et ne pas compromettre l’avenir de notre sacro-saint tourisme.
On relèvera que les autorités chinoises ont pris leurs responsabilités sur les départs de Chine : interrogatoires approfondis, scanners thermiques. Elles ne peuvent réécrire l’histoire des négligences et dissimulations avant le 20 janvier – mais ce type de comportement n’est pas si rare dans le cas d’épidémies mal identifiées. Que ce soit par souci du bien public ou de peur de compromettre la réputation du pays, les autorités chinoises agissent avec détermination pour enrayer la pandémie au-delà des frontières. Mais, on le sait, cet objectif ne peut être tenu à 100 %. Pour que les Français, et d’autres, croient aux assurances de leurs autorités médicales et administratives, il faut que des mesures équivalentes, allant jusqu’à l’arrêt des vols, soient prises, et qu’un traçage des passagers arrivés depuis début janvier soit effectué.
Il est ironique que ces recommandations doivent être adressées au pays qui a élevé le "principe de précaution" en vache sacrée dans de nombreux domaines, et qui a coopéré si audacieusement avec la Chine dans le domaine de la virologie.
Copyright : Noel Celis / AFP
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