- Ce bonheur privé se prolonge du sentiment qu’il fait "bon vivre" sur les terres de Bretagne (75%, +9). 31% (+6) affirment même sans retenue que l’endroit où ils vivent n’a aucun défaut ! 66% jugent que l’endroit où ils vivent va bien (+7) et 38% qu’il va mieux que la plupart des endroits de France (+5). 47% (+6) souhaiteraient y voir grandir leurs enfants.
- Les Bretons dessinent avec affection les contours de territoires attractifs (60% c’est un lieu qui attire de nouveaux habitants pour venir y vivre, +9), relativement épargnés par les pollutions (69%, +15), dans lesquels ils se sentent en sécurité (76%, +9).
- Ils racontent avec bonheur leurs paysages (1ère qualité, citée par 61%, + 11) et leurs traditions (21%, +10).
- Ils témoignent de l’entraide et de la fraternité entre les gens (42%, +9), de l’importance des initiatives individuelles et collectives pour animer la vie locale (40%, +7) et de la confiance majoritaire qui y règne à l’égard des gens qui les entourent (56%, +5). Ils font également confiance à leurs services publics de proximité : 68% (+4) font confiance à la police ou la gendarmerie de leur quartier, commune, 70% (+5) à l’école de leur secteur, 65% (+6) à l’hôpital le plus proche de chez eux, et 74% (+3) à leur bureau de Poste.
- Enfin, ils constatent une certaine homogénéité sociale, 43% (+6) considérant qu’avec leurs voisins ils se ressemblent tous un peu (origine, modes de vie, niveau social).
- Cette région n’est pourtant pas exempte de fragilités : moins de deux Bretons sur cinq jugent que l’endroit où ils vivent est bien desservi par les transports en commun (37%, -7), un sur deux (+6) considère même les transports comme le premier défaut de la région, loin devant son climat (33%, +6).
Le bon vivre breton n’éteint pas l’incendie social qui couve partout en France
- Les Bretons sont confrontés à la crise du pouvoir d’achat dans des proportions similaires à la moyenne nationale :
- 46% (-2) bouclent leurs fins de mois avec difficulté, un sur trois (-4) a été à découvert à plusieurs reprises en 2018.
- Près d’un sur deux a retardé ou renoncé à des soins de santé au cours de l’année par manque de moyens financiers (-4).
Bonjour et merci beaucoup, je trouve ces Baromètres très réussis, bien présentés et édités de manière impartiale... Bref, un très bon travail!!
Mais sachant que les Régions administratives ne correspondent à rien, pourquoi ne pas utiliser les véritables territoires, et pas les régions (cf Nantes est en Bretagne par exemple) ? Cela aurait certainement plus de sens si l'on souhaite comparer les Baromètres de différents territoires...
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