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Rapport
Novembre 2021

Réinvestir le

secteur bancaire européen

<p>Réinvestir le</p><p><strong>secteur bancaire européen</strong></p>
Groupe de travail

Présidents du groupe de travail

  • François Pérol, Managing Partner et co-président du comité exécutif, Rothschild & Co
  • Natacha Valla, membre du Comité Directeur de l'Institut Montaigne, doyenne de l’École du management et de l’innovation, Sciences Po

Rapporteur général

  • Jean-Werner de T’Serclaes, Managing Director & Senior Partner, Boston Consulting Group

Rapporteurs

  • Paul Chablet, haut fonctionnaire
  • Clément Gandolfo, Senior Associate, Boston Consulting Group 
  • Marie-Baïanne Khder, haut fonctionnaire
  • Antonin Linares, Project Leader, Boston Consulting Group
  • François Orain, directeur, Boston Consulting Group

Équipe de travail

  • Lucas Cherfils, assistant chargé d’études, Institut Montaigne 
  • Milo Rignell, chargé de l’innovation, Institut Montaigne
Personnes auditionnées
  • Alejandra Kindelan, Responsable de la recherche et des politiques publiques, Banco Santander
  • Andrea Enria, Président du Conseil de surveillance, prudentielle, Banque Centrale Européenne (BCE)
  • Antonio Garcia Pascual, Directeur adjoint pour la division de l'analyse du marché mondial,Fonds monétaire international (FMI)
  • Axel A. Weber, Président du Conseil d’Administration, UBS Group AG
  • Benoît Coeuré, Responsable du pôle innovation, Banque des règlements internationaux (BRI)
  • Benoît d'Angelin, Président et fondateur, d'Angelin & Co.
  • Christophe Tadié, Responsable de la banque d'affaires et d'investissement, ODDO BHF
  • Corso Bavagnoli, Associé gérant, Lazard
  • Didier Valet, Président, Xanthe Conseil
  • Emmanuel Moulin, Directeur général, Direction générale du Trésor
  • Emmanuel Nusimovici, Business Development Manager - Services financiers, Amazon Web Services
  • Eric Chaney, Conseiller économique, Institut Montaigne
  • Eric Litvack, Directeur des Affaires Publiques Groupe, Société Générale
  • Etienne Barel, Directeur général délégué, Fédération Bancaire Française (FBF)
  • François Villeroy de Galhau, Gouverneur, Banque de France
  • François-Louis Michaud, Directeur exécutif, Autorité bancaire européenne (ABE)
  • Frederic Oudéa, Directeur général, Société Générale
  • Gilles Grapinet, Président-directeur général, Worldline
  • Gregorio De Felice, Économiste en chef, Intesa Sanpaolo
  • Guillaume Plantin, Professeur des universités, Sciences Po
  • Henri De Castries, Président, Institut Montaigne
  • Isabelle de Wismes, Membre du Conseil d'administration d'organisations internationales
  • Jean Beunardeau, Président du Conseil d'Administration, HSBC Continental Europe
  • Jean Lemierre, Président du Conseil d'administration, BNP Paribas
  • Jean-Charles RochetSFI professeur of banking, Université de Genève
  • Jean-Frédéric de Leusse, Président du Directoire & Responsable Pays, UBS France
  • Jean-Luc Allavena, Président, Atlantys Investors
  • Jean-Pierre Mustier, Ancien président-directeur général, Unicredit
  • Jean-Pierre Vidal, Premier conseiller économique du Président du Conseil européen Charles Michel
  • Jernej Omahen, Directeur - Recherche financière européenne, Goldman Sachs
  • Jérôme Reboul, Sous-directeur des banques et des financements d'intérêt général, Direction générale du Trésor
  • Jesper Berg, Directeur général, Autorité danoise de surveillance financière
  • Jose Garcia, Directeur financier, Banco Santander
  • Kinner Lakhani, Responsable de la stratégie et du développement du groupe, Crédit Suisse
  • Koenraad Debackere, Président, Groupe KBC
  • Laurent Clerc, Directeur d'étude et d'analyse des risques, Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR)
  • Laurent Mignon, Président du directoire, BPCE
  • Lionel Benatia, Directeur des affaires publiques, Amazon Web Services France
  • Lorenzo Bini Smaghi, Président du Conseil d'administration, Société Générale
  • Lúcio Vinhas de Souza, Responsable de l'Équipe Économie du Centre européen de stratégie politique, Commission européenne
  • Luiz Awazu Pereira da Silva, Directeur général adjoint, Banque des règlements internationaux (BRI)
  • Marco Morelli, Président et directeur général, AXA Investment Managers
  • Mark Tucker, Group Chairman, HSBC Holdings
  • Martin Merlin, Directeur DG FISMA, Commission européenne
  • Maya Atig, Directrice générale, Fédération bancaire française (FBF)
  • Meriem Echcherfi, Directrice de la stratégie, Crédit Agricole SA
  • Michel Péretié, Associé et PDG, RiverRock European Capital Partners
  • Nicolas Baverez, Avocat, Gibson, Dunn & Crutcher
  • Nicolas Namias, Directeur général, Natixis
  • Nicolas Théry, Président, Confédération nationale du Crédit Mutuel
  • Ophelie Richard, Responsable mondial de l'acquisition des talents, Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA)
  • Paul Achleitner, Président du conseil de surveillance, Deutsche Bank
  • Paul de Leusse, Directeur Général Adjoint en charge des services financiers mobiles, Orange
  • Philippe Brassac, Directeur général, Crédit Agricole SA
  • Philippe Heim, Président du directoire, La Banque Postale
  • Philippe Oddo, Associé gérant, ODDO BHF
  • Ramzi Rafih, Directeur, Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR)
  • Sir George Bridges, Conseiller principal du président exécutif, Banco Santander
  • Sofia Merlo, Directrice des Ressources Humaines Groupe, BNP Paribas
  • Stanislas Pottier, Senior Advisor de la Direction générale, Amundi
  • Stéphane Honig, Directeur de la stratégie, Natixis
  • Thomas Courtois, Président, Nickel
  • Thomas Leysen, Président d’honneur, KBC Groupe
  • Xavier Musca, Directeur général délégué, Crédit Agricole SA

Depuis la crise financière de 2008, le secteur bancaire européen est en perte de compétitivité : alors que leurs bilans n’ont jamais été aussi solides, les banques européennes sont mal valorisées par les marchés financiers, notamment par rapport à leurs consœurs internationales. Leur rentabilité se voit fortement dégradée, ainsi que leur attractivité auprès des investisseurs. Il en résulte que la valeur comptable des banques européennes est aujourd’hui inférieure à leur valeur boursière. Ce constat est particulièrement alarmant en ce qu'il augure que les banques européennes pourraient demain ne plus avoir les moyens de leur développement. 

C’est un problème pour les banques, bien sûr, mais aussi pour l’Europe en tant que puissance économique et politique, car la banque n’est pas une industrie comme les autres. L’industrie bancaire européenne a un rôle majeur à jouer dans le financement de l’économie européenne et de ses grandes transitions, notamment écologique, dans la transformation de son épargne, dans la circulation des capitaux au sein de la zone euro et, plus généralement, au service de la souveraineté de l’Europe et des États qui la composent.

C’est pourquoi le rapport Réinvestir le secteur bancaire européen, fruit de 64 auditions avec les principaux dirigeants de banques et des régulateurs européens, appelle toutes les parties prenantes de l’écosystème bancaire européen à un effort majeur de réinvention. Cet effort doit être partagé entre les acteurs industriels - qui doivent redresser leur performance opérationnelle et financière tout en continuant leur transformation digitale - et les décideurs publics - qui doivent renouer avec l’ambition européenne de 2010 dont l’objectif était un secteur bancaire restructuré qui soit le pendant de la zone euro. 

Les banques européennes : tirer les leçons 

Plus solides...

2008 marque un véritable tournant pour le secteur bancaire européen. Les banques européennes ont été directement ou indirectement affectées par la crise mondiale des "subprimes". Puis, l’Europe s’est ensuite vue engluée dans une seconde crise souveraine, laquelle fit naître une forte incertitude vis-à-vis de l’euro. Profondément ébranlées par ces deux crises successives (2008-2013), les banques ont entamé une décennie de restructuration notamment à travers l'assainissement de leurs bilans. Leurs fonds propres ont été revus à la hausse et leurs ratios de solvabilité ont également progressé. Bien qu’il existe des disparités entre pays, les banques européennes sont globalement mieux capitalisées, plus liquides et moins exposées à des prêts non performants. Le secteur bancaire européen est désormais plus stable et plus résilient. 

…moins rentables

Pour autant, cette stabilité a un prix. Avec des bilans en moyenne deux fois moins risqués que celui des banques américaines, les banques européennes se démarquent par la faiblesse des revenus générés à partir des actifs financiers portés dans leurs bilans. Même si un bilan moins risqué ne constitue pas en soi un obstacle insurmontable à la profitabilité, sa combinaison à des coûts élevés freine en revanche la rentabilité de l’entreprise. Les banques européennes affichent une rentabilité opérationnelle faible (retour sur fonds propres avant impôts de 8 %) inférieure de 5 points à celle des banques américaines. Trop peu rentables, les banques européennes ne parviennent pas à payer leur coût du capital. En d’autres termes, les banques européennes détruisent de la valeur pour leurs actionnaires. Cette situation leur est propre : ce n’est pas le cas pour les grandes banques américaines, ni asiatiques. 

Comment expliquer cette sous-performance ?

La performance des banques est liée à la santé des économies dans lesquelles elles évoluent. Or, depuis 2008, la situation macroéconomique européenne a été moins favorable qu’outre-Atlantique et que dans d’autres géographies : croissance relativement faible de +1,5 % par an du PIB en Union européenne entre 2000 et 2019, plus faible qu'aux États-Unis (+2,1 % par an) et que dans les marchés émergents. S’ajoute à ce contexte macro-économique une politique de taux d'intérêt négatifs que l'on ne retrouve qu'au Japon.

En parallèle d’une situation conjoncturelle défavorable, les banques européennes souffrent de facteurs structurels limitant leur performance parmi lesquels : 

  • un marché européen fragmenté (les trois premières banques détiennent seulement 10-15 % des actifs de la zone contre 35 % aux États-Unis) et une place des marchés de capitaux limitée
  • une réglementation internationale inadaptée aux spécificités du modèle européen (système de financement de l’économie fondé en Europe sur le crédit, et non sur les marchés) ; 
  • une multiplication sans précédent de nouveaux concurrents (néobanques, FinTechs, BigTechs, shadow banking) actifs sur l’intégralité de la chaîne de valeur (banque de détail, banque de financement et d’investissement, solutions de paiements, produits spécialisés) et qui proposent des standards de technologie et d’expertise difficilement atteignables par les banques.

Les banques européennes : quel avenir ? 

Réinvestir les banques européennes tant pour l’avenir du secteur lui-même...

Cette perte d’attractivité met en péril l’industrie bancaire. Comment gérer une activité dont les investisseurs considèrent qu’elle est destructrice de valeur depuis douze ans ? Les banques cherchent aujourd'hui à augmenter les dividendes qu’elles versent à leurs actionnaires, au détriment de leur capacité d’autofinancement et des investissements pour leur propre transformation. Comment attirer des capitaux lorsque sa valorisation boursière est inférieure à sa valeur comptable ? Pèse ainsi sur les banques européennes une menace forte et concrète. Alors que la révolution technologique en cours exige du secteur bancaire une profonde transformation, attirer suffisamment de capital pour financer les investissements dont elle a besoin afin de garantir sa compétitivité, et donc son avenir, n’a jamais été aussi nécessaire. 
 
L’impact de ce cercle vicieux se mesure notamment aux difficultés des banques à investir dans leur capital humain. Entre 2009 et 2019, les banques européennes ont perdu 15 % de leurs effectifs. Au long cours, ce phénomène, s’il s’accompagne d’un gel des embauches, empêche le renouvellement et le renforcement des compétences et entretient ainsi un affaiblissement de l’innovation et de la performance.

 ...que pour l’avenir de l’Europe !

Piliers de l’économie de notre continent, les banques constituent un véritable atout pour l’Europe. Elles assument un rôle économique de premier plan. Au total dans l’Union européenne, les banques détiennent environ 43 billions d’euros d’actifs dont presque les deux tiers sont des crédits (aux entreprises, particuliers et institutions publiques). C’est pourquoi la solidité et la performance du secteur bancaire sont déterminantes pour permettre au système financier de répartir efficacement l’épargne européenne. Une banque saine représente par ailleurs un facteur de confiance pour les épargnants dans la protection de leurs avoirs et pour les emprunteurs dans leur capacité à trouver des ressources pour financer leurs projets, en soutien à la croissance économique. 

Par ailleurs, la souveraineté européenne repose sur la solidité et la rentabilité de son secteur bancaire. Les banques constituent un relais historique puissant de la décision politique. En témoigne notamment la distribution des prêts garantis par les États durant la crise du Covid-19. Les banques sont également un levier d’influence et d’intelligence économique, notamment grâce à leurs métiers de conseil et de gestion de la dette publique. Enfin, seules des banques solides sont en mesure de relever le défi du financement de la transition écologique et de l’édiction de ses normes au niveau mondial. Avec un besoin de financement sans précédent, la contribution du secteur bancaire sera indispensable pour relever le défi de la transition écologique, l’atteinte des cibles d’investissements identifiées n’étant pas envisageable sans la mobilisation des capitaux privés. L’industrie bancaire est ainsi une industrie stratégique pour l’Europe. 

Comment rendre le secteur bancaire européen stable et rentable ? 

Avec des banques européennes créatrices de valeur 

Du fait de leur hétérogénéité (par leur taille, par les métiers qu’elles exercent, par leurs modes de gouvernance), il est difficile de dessiner le portrait-robot de la banque européenne créatrice de valeur. Néanmoins, cette dernière présente souvent une ou plusieurs des cinq caractéristiques suivantes, sans toutefois s’y limiter :

  • une spécialisation métiers en fonction de choix stratégiques affirmés, qui présente donc un volume d’actifs plus faible ;
  • un bilan géré rigoureusement, avec des efforts importants dédiés à limiter la conservation des actifs peu rentables ; 
  • des revenus pondérés par le risque élevé, tout en maintenant son coût du risque à un niveau faible, grâce à une bonne sélection des actifs et à une juste tarification du risque ;
  • une efficacité opérationnelle, avec des coefficients d’exploitation en moyenne plus bas ; 
  • une allocation de son capital pertinente, qui privilégie les activités génératrices de frais et commissions.

L’avenir des banques européennes dépend des entreprises bancaires elles-mêmes, qui peuvent jouer sur plusieurs leviers pour améliorer leur rentabilité. Parmi ceux-ci, on peut citer :

  • les actions opérationnelles, c’est-à-dire déployables à l’échelle de la banque pour restaurer sa rentabilité ;
  • les actions stratégiques, visant à la repositionner sur les activités, les clients et les maillons de la chaîne de valeur à haute valeur ajoutée ;
  • des actions approfondies et amplifiées au travers de partenariats avec l’écosystème de Fintechs ;
  • enfin, la finance verte peut être une véritable opportunité de croissance pour les banques européennes. 

Les 14 recommandations de l’Institut Montaigne pour réinvestir le secteur bancaire européen

1
Réaffirmer le caractère stratégique du secteur bancaire, et rechercher l'achèvement de l'Union bancaire et des progrès effectifs dans l'établissement de l’Union des marchés de capitaux
Détails

Proposition n°1 : Positionner la stabilité et la compétitivité du secteur bancaire comme une priorité stratégique de l’Union européenne. Le secteur bancaire est certes plus résilient qu’avant la grande crise financière mais il n’a plus les moyens de son développement futur. L’enjeu est de maintenir son rang à moyen terme par rapport à la compétition internationale et aux nouveaux acteurs.

Proposition n°2 : Favoriser l'intégration du secteur bancaire européen notamment en facilitant les activités transfrontalières.

Proposition n°3 : Accomplir des progrès tangibles sur le chantier très clivé de l’Union bancaire, avec pour objectif premier d’amener les États membres à se positionner clairement sur le secteur bancaire qu’ils souhaitent pour l’Union européenne d’ici 10 ans. En cas d’accord sur une vision partagée, élaborer une nouvelle feuille de route crédible au service de cette vision, avec des engagements fermes de finalisation, notamment en matière de résolution et d’assurance des dépôts.

Proposition n°4 : Donner la profondeur nécessaire aux marchés de capitaux européens et poursuivre leur intégration. Pour ce faire, prioriser et progresser dans le développement de la titrisation.

2
Élaborer une politique industrielle pour le secteur bancaire européen à l’ère numérique 
Détails

Proposition n°5 : Soutenir activement l’initiative européenne pour les paiements en vue d’une meilleure intégration paneuropéenne dès 2022.

Proposition n°6 : En matière de transition écologique, affirmer la taxonomie européenne comme la norme de référence au niveau international pour la définition des investissements verts et durables, en surmontant les dernières oppositions entre États membres. Développer dans le même temps et avec une cohérence forte et explicite les obligations de reporting extra-financier des entreprises.

Proposition n°7 : Veiller à ce que le cadre légal et réglementaire assure des conditions de concurrence équitable à activités équivalentes avec les acteurs non bancaires et étrangers. Assurer par exemple des obligations de partage des données équivalentes pour les acteurs bancaires et non bancaires.

3
Intégrer plus explicitement des considérations de stabilité financière dans la normalisation de la politique monétaire 
Détails

Proposition n°8 : Assurer la pleine opérationnalisation de l’intégration de la stabilité financière à la définition par la Banque centrale européenne de sa politique monétaire, à la suite de sa revue stratégique de juillet 2021. 

Proposition n°9 : Conserver une utilisation fluide des instruments de pilotage de la liquidité créés en temps de crise par la Banque centrale européenne.

Proposition n°10 : Conserver de la souplesse dans le collatéral éligible par la Banque centrale européenne et en faire un instrument actif de la conduite de la politique monétaire, dans le respect d’une exposition aux risques maîtrisée.

Proposition n°11 : Accueillir favorablement le développement d’un euro numérique (CBDC) tout en veillant à (i) orienter ses modalités de mise en œuvre en synergie avec l’intermédiation bancaire européenne, en envisageant de s’appuyer sur les banques comme un intermédiaire de distribution exclusif et à (ii) assurer une mise en œuvre qui préserve la stabilité financière et le rôle des banques dans la transmission de la politique monétaire.

4
Insérer la supervision et la réglementation bancaire européenne dans une vision globale et prospective des enjeux du secteur 
Détails

Proposition n°12 : Finaliser et assouplir les critères d’utilisation du cadre européen de gestion des crises bancaires.

Proposition n°13 : Faciliter une gestion transfrontalière des banques en réduisant les barrières entre pays d’origine et pays d’accueil dans le cadre de la gestion du capital et des liquidités notamment.

Proposition n°14 : Offrir les marges de manœuvre requises à l'équilibre concurrentiel avec les banques étrangères et en particulier américaines. Pour ce faire, promouvoir une transposition européenne des réformes finales de Bâle III qui vise à minimiser voire neutraliser le surcoût en capital occasionné.

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(99 pages)
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