Rechercher un rapport, une publication, un expert...
L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.
12/10/2015

Voitures "connectées" : plusieurs enjeux pour la France

Imprimer
PARTAGER
Voitures
 Victor Poirier
Auteur
Ancien directeur des publications



Du 1er au 16 octobre se tient, à Paris, le très réputé Salon de l'automobile, qui réunit pendant deux semaines les plus grands constructeurs et les passionnés d'auto. Cette année, le salon fait la part belle aux véhicules connectés, un marché extrêmement porteur que nous évoquions dans notre étude Big Data et objets connectés : faire de la France un champion de la révolution numérique.

Faire de ces nouveaux véhicules une priorité fait sens d’un point de vue économique, tout d’abord. Le cabinet Roland Berger prévoit un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros pour ce secteur d’ici 2030, entre les équipements et les développements logiciels. Les nombreuses PME françaises qui se consacrent à ce marché prometteur l’ont bien compris : on estime à 30% le nombre de voitures "connectées" d’ici 2020.

Du point de vue de la santé des usagers ainsi que de la sécurité routière également : les accidents liés aux excès de vitesse, ainsi qu’une grande partie de ceux liés au taux d’alcoolémie ou à la consommation de stupéfiants, pourraient ainsi être réduits considérablement, comme nous l’avons documenté dans le rapport paru en avril dernier. Au-delà de la baisse de mortalité qui serait engendrée par la démocratisation de ces véhicules, une économie potentielle de 4,4 milliards d’euros pourrait être réalisée à travers la réduction attendue du nombre d’accidents de la route (environ 20% d’accidents en moins prévus).

graph_voitures_connectees.jpg

Sur le plan écologique, enfin, l’Institut soulignait que les voitures connectées devraient permettre de fluidifier le trafic routier et ainsi réduire la consommation globale de carburant. 

Dans une stratégie globale de positionnement sur le marché de la technologie, encourager le développement de ces "voitures du futur" semble donc être un choix à la fois judicieux, compétitif et responsable. 

Recevez chaque semaine l’actualité de l’Institut Montaigne
Je m'abonne