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08/11/2010

Un fonds de garantie pour les PME africaines

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 Angèle Malâtre-Lansac
Auteur
Ancienne directrice déléguée à la Santé

Le 20 octobre dernier, la Banque africaine de développement annonçait le lancement du Fonds africain de garantie (FAG) pour les PME. Le capital de départ de ce fonds est de 50 millions de dollars. A moyen terme, il devrait être porté à plus de 300 millions de dollars.

Le continent africain manque d’un véritable tissu d’entreprises de taille moyenne : il existe une multitude de micro-entreprises informelles et quelques très grandes sociétés. Un des freins au développement de ces entreprises de taille moyenne est le manque d’accès aux financements. Les PME sont perçues comme trop risquées par les banques privées qui refusent de les financer.

Dans son Rapport Afrique-France, réinventer le co-développement, l’Institut Montaigne propose de transformer une partie de l’aide publique en garantie des projets jugés trop risqués par les investisseurs privés.

En instaurant ce mécanisme de garantie partielle (le FAG garantie 50% des prêts), la Banque africaine de développement adresse un message clair aux banques privées. Ce fonds va faciliter l’accès des PME aux capitaux et contribuer au renforcement du tissu entrepreneurial en Afrique. Une des clés pour l’envol du continent.

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